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| - C’était en août 1969. Cela se passait dans le champ qu’un fermier avait loué pour l’occasion. On attendait environ cinquante mille personnes. Il en vint presque cinq cent mille. Pour célébrer les quarante ans de Woodstock, la Cité de la musique invite Richie Havens qui ouvrit le Festival en chantant d’abord High Flyin’ Bird, puis en enchaînant chanson après chanson sous les ovations du public, pour finir par improviser une version de Motherless Child scandée par le mot « liberté » (freedom), qui devint un véritable tube grâce au film Woodstock.
« Trois jours de paix et de musique » : c’est sous le signe de ce slogan que les organisateurs de Woodstock avaient rassemblé les plus grands noms de la scène musicale d’alors, de Ravi Shankar à Joan Baez, de Santana à Janis Joplin, de Joe Cocker à Blood, Sweat & Tears… Il revint à Jimi Hendrix de clôre ce temps hors du temps au petit matin du lundi 19 août à l'issue d'une longue nuit.
Après ce concert de l'une des figures mythiques du festival, The Young Gods accompagnent les images du film Woodstock, en en réinventant la bande-son de part en part. Ce groupe suisse, fondé à Fribourg en 1985, avait révolutionné les samplers avec ses premiers disques (The Young Gods en 1987, L’Eau rouge en 1989), avant de se tourner vers un son plus pop-rock, sans jamais renier la veine expérimentale de ses débuts, comme en témoigne l’un de ses derniers albums (Super Ready / Fragmenté, 2007).
Woodstock, le film de Michael Wadleigh sorti en 1970, avait reçu un Oscar pour le meilleur documentaire. On y assiste non seulement au festival lui-même, mais aussi à sa préparation, aux embouteillages monstres qu’il a provoqués, aux réactions de la population locale. Et surtout, la B. O. des Young Gods nous le fait voir autrement : entre musique de film, cover versions et relectures décapantes, ils se demandent, ils nous demandent ce qu'il reste de Woodstock aujourd’hui. (fr)
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| - C’était en août 1969. Cela se passait dans le champ qu’un fermier avait loué pour l’occasion. On attendait environ cinquante mille personnes. Il en vint presque cinq cent mille. Pour célébrer les quarante ans de Woodstock, la Cité de la musique invite Richie Havens qui ouvrit le Festival en chantant d’abord High Flyin’ Bird, puis en enchaînant chanson après chanson sous les ovations du public, pour finir par improviser une version de Motherless Child scandée par le mot « liberté » (freedom), qui devint un véritable tube grâce au film Woodstock.
« Trois jours de paix et de musique » : c’est sous le signe de ce slogan que les organisateurs de Woodstock avaient rassemblé les plus grands noms de la scène musicale d’alors, de Ravi Shankar à Joan Baez, de Santana à Janis Joplin, de Joe Cocker à Blood, Sweat & Tears… Il revint à Jimi Hendrix de clôre ce temps hors du temps au petit matin du lundi 19 août à l'issue d'une longue nuit.
Après ce concert de l'une des figures mythiques du festival, The Young Gods accompagnent les images du film Woodstock, en en réinventant la bande-son de part en part. Ce groupe suisse, fondé à Fribourg en 1985, avait révolutionné les samplers avec ses premiers disques (The Young Gods en 1987, L’Eau rouge en 1989), avant de se tourner vers un son plus pop-rock, sans jamais renier la veine expérimentale de ses débuts, comme en témoigne l’un de ses derniers albums (Super Ready / Fragmenté, 2007).
Woodstock, le film de Michael Wadleigh sorti en 1970, avait reçu un Oscar pour le meilleur documentaire. On y assiste non seulement au festival lui-même, mais aussi à sa préparation, aux embouteillages monstres qu’il a provoqués, aux réactions de la population locale. Et surtout, la B. O. des Young Gods nous le fait voir autrement : entre musique de film, cover versions et relectures décapantes, ils se demandent, ils nous demandent ce qu'il reste de Woodstock aujourd’hui. (fr)
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