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type
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label
| - Orchestre de Paris - Guennadi Rozhdestvensky - Arabella Steinbacher
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comment
| - Mikko Franck, souffrant, a dû annuler sa venue au concert de demain, mercredi 6 juin.
Guennadi Rozhdestvensky nous fait l’amitié de le remplacer.
Printemps de Debussy ne sera pas joué. Le reste du programme est inchangé.
Du printemps à l’automne, tel semble être le chemin que Mikko Franck trace pour son concert. Les Trois Saisons, en quelque sorte... Pour commencer, la musique atmosphérique du jeune Debussy, lent éveil de la nature imaginé d’après le tableau de Botticelli exposé à Florence. Debussy avait 25 ans, l’âge auquel Mikko Franck enregistra cette musique pour la première fois, à Paris.
Puis c’est l’été euphorique du jeune Prokofiev avec son Concerto pour violon n° 1 intarissable. Inventé comme un divertissement libre en deux mouvements, Prokofiev y rajouta finalement un troisième pour obtenir une forme conventionnelle de concerto. Mais la partition, magnifique, scintillante comme une mer au soleil, n’a rien d’habituel. Le premier mouvement est une succession d’évènements en flammèches, assez pour rhabiller en musique tous les vols de balai et autres magies dans l’intégrale d’Harry Potter ! Et après tout, Prokofiev fut le compositeur d’Eisenstein !
Chostakovitch aussi, d’ailleurs, tâta du cinéma. Mais son cœur ici est aigre. Si le concerto de Prokofiev date de 1923 – il fut créé à l’Opéra de Paris – la Dixième Symphonie de Chostakovitch est la première partition que le compositeur écrit après la mort de celui qui le hanta pendant vingt ans, Staline. La liberté retrouvée ne provoque pas d’euphorie chez Chostakovitch. C’est une partition sombre qu’il écrit, lunaire, comme traversée par des personnages solitaires. L’hiver approche, qui fut à sa manière, pourtant, incroyablement créatif. (fr)
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| - Orchestre de Paris - Guennadi Rozhdestvensky - Arabella Steinbacher
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| - Mikko Franck sera remplacé par Guennadi Rozhdestvensky
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| - Mikko Franck, souffrant, a dû annuler sa venue au concert de demain, mercredi 6 juin.
Guennadi Rozhdestvensky nous fait l’amitié de le remplacer.
Printemps de Debussy ne sera pas joué. Le reste du programme est inchangé.
Du printemps à l’automne, tel semble être le chemin que Mikko Franck trace pour son concert. Les Trois Saisons, en quelque sorte... Pour commencer, la musique atmosphérique du jeune Debussy, lent éveil de la nature imaginé d’après le tableau de Botticelli exposé à Florence. Debussy avait 25 ans, l’âge auquel Mikko Franck enregistra cette musique pour la première fois, à Paris.
Puis c’est l’été euphorique du jeune Prokofiev avec son Concerto pour violon n° 1 intarissable. Inventé comme un divertissement libre en deux mouvements, Prokofiev y rajouta finalement un troisième pour obtenir une forme conventionnelle de concerto. Mais la partition, magnifique, scintillante comme une mer au soleil, n’a rien d’habituel. Le premier mouvement est une succession d’évènements en flammèches, assez pour rhabiller en musique tous les vols de balai et autres magies dans l’intégrale d’Harry Potter ! Et après tout, Prokofiev fut le compositeur d’Eisenstein !
Chostakovitch aussi, d’ailleurs, tâta du cinéma. Mais son cœur ici est aigre. Si le concerto de Prokofiev date de 1923 – il fut créé à l’Opéra de Paris – la Dixième Symphonie de Chostakovitch est la première partition que le compositeur écrit après la mort de celui qui le hanta pendant vingt ans, Staline. La liberté retrouvée ne provoque pas d’euphorie chez Chostakovitch. C’est une partition sombre qu’il écrit, lunaire, comme traversée par des personnages solitaires. L’hiver approche, qui fut à sa manière, pourtant, incroyablement créatif. (fr)
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