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label
| - Orchestre de Paris - Paavo Järvi - Radu Lupu
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comment
| - Haydn-Brahms. Ce programme est le second volet d’un diptyque que Paavo Järvi a initié les 25 et 26 janvier.
Son prologue baroque est la promesse d’une lecture de Brahms que le chef veut claire. C’est aussi un rappel de la popularité dont Haydn a joui très vite à Paris, comme dans les autres capitales européennes. C’est enfin une invitation à recréer la musique à chaque concert, à recréer la surprise, celle qui devait s’emparer du public à l’époque, pour qui la symphonie était bel et bien « une invention nouvelle ».
Les six Symphonies parisiennes furent commandées à Haydn en 1785, par une société de concert à laquelle la reine Marie-Antoinette offrait son parrainage. Elle apprécia beaucoup la Symphonie en si bémol majeur livrée par Haydn, ce qui valut à l’œuvre son surnom. Toute entière musique de chambre, elle est délicieuse.
Le Concerto pour piano n° 1 de Brahms est comme sa première symphonie, celle qu’il n’arrivait pas à écrire (la véritable Symphonie n° 1 le tracassa vingt ans !). Œuvre magnifique autant que tourmentée.
La Quatrième symphonie atteste que ce tourment n’alla pas croissant. Brahms semble bien jouer au loup, mais il n’y aurait que les enfants pour avoir peur. Cette dernière grande fresque instrumentale est ample mais aussi sereine, transparente. Brahms y instille une manière « à l’ancienne » très inattendue, dès le second mouvement très modal, puis dans le scherzo où les galops dansants slaves se mêlent à un contrepoint hérité de Bach, et encore dans le final, en forme de chaconne avec variations. La présence de Haydn dans ce concert prend alors tout son sens. (fr)
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Son prologue baroque est la promesse d’une lecture de Brahms que le chef veut claire. C’est aussi un rappel de la popularité dont Haydn a joui très vite à Paris, comme dans les autres capitales européennes. C’est enfin une invitation à recréer la musique à chaque concert, à recréer la surprise, celle qui devait s’emparer du public à l’époque, pour qui la symphonie était bel et bien « une invention nouvelle ».
Les six Symphonies parisiennes furent commandées à Haydn en 1785, par une société de concert à laquelle la reine Marie-Antoinette offrait son parrainage. Elle apprécia beaucoup la Symphonie en si bémol majeur livrée par Haydn, ce qui valut à l’œuvre son surnom. Toute entière musique de chambre, elle est délicieuse.
Le Concerto pour piano n° 1 de Brahms est comme sa première symphonie, celle qu’il n’arrivait pas à écrire (la véritable Symphonie n° 1 le tracassa vingt ans !). Œuvre magnifique autant que tourmentée.
La Quatrième symphonie atteste que ce tourment n’alla pas croissant. Brahms semble bien jouer au loup, mais il n’y aurait que les enfants pour avoir peur. Cette dernière grande fresque instrumentale est ample mais aussi sereine, transparente. Brahms y instille une manière « à l’ancienne » très inattendue, dès le second mouvement très modal, puis dans le scherzo où les galops dansants slaves se mêlent à un contrepoint hérité de Bach, et encore dans le final, en forme de chaconne avec variations. La présence de Haydn dans ce concert prend alors tout son sens. (fr)
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