Attributes | Values |
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type
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label
| - Les Arts Florissants / Paul Agnew
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comment
| - La musique italienne sacrée du XVIIe siècle n’a pas connu la révolution qu’avait apportée Monteverdi dans ses opéras et madrigaux. Au contraire, elle a poursuivi son développement selon le stile antiquo de Palestrina et de ses contemporains. Mais, dans un siècle qui a montré un essor si extraordinaire de l’harmonie et de la mélodie, elle ne pouvait pas rester entièrement imperméable aux avancées de son siècle dans le domaine de la musique profane. Progressivement furent ainsi développées de nouvelles textures luxuriantes, des harmonies dissonantes à fort pouvoir dramatique et un langage expressif qui vint à s’épanouir dans les monumentales compositions du baroque tardif de Leonardo Leo et Domenico Scarlatti. Nous avons là deux compositeurs napolitains au sommet de leur métier, utilisant de puissants effectifs chorals et tressant des lignes avec sophistication et les entrelaçant au sein d’œuvres imposantes et dramatiques qui, bien que n’étant pas théâtrales —car cela n’aurait jamais été permis dans une église à cette époque— expriment néanmoins avec une nouvelle ferveur le langage poétique traditionnel de la messe.
Jamais autant que dans le sublime Stabat Mater de Scarlatti pour dix voix et orgue, ne furent entendues des textures d’une pureté digne de la Renaissance, combinées à une virtuosité et à une invention mélodique qui ne pouvaient être que la griffe de l’un des plus grands compositeurs de l’époque baroque.
Paul Agnew (fr)
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| - Lamentazione - Scarlatti et le baroque sacré italien
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| - La musique italienne sacrée du XVIIe siècle n’a pas connu la révolution qu’avait apportée Monteverdi dans ses opéras et madrigaux. Au contraire, elle a poursuivi son développement selon le stile antiquo de Palestrina et de ses contemporains. Mais, dans un siècle qui a montré un essor si extraordinaire de l’harmonie et de la mélodie, elle ne pouvait pas rester entièrement imperméable aux avancées de son siècle dans le domaine de la musique profane. Progressivement furent ainsi développées de nouvelles textures luxuriantes, des harmonies dissonantes à fort pouvoir dramatique et un langage expressif qui vint à s’épanouir dans les monumentales compositions du baroque tardif de Leonardo Leo et Domenico Scarlatti. Nous avons là deux compositeurs napolitains au sommet de leur métier, utilisant de puissants effectifs chorals et tressant des lignes avec sophistication et les entrelaçant au sein d’œuvres imposantes et dramatiques qui, bien que n’étant pas théâtrales —car cela n’aurait jamais été permis dans une église à cette époque— expriment néanmoins avec une nouvelle ferveur le langage poétique traditionnel de la messe.
Jamais autant que dans le sublime Stabat Mater de Scarlatti pour dix voix et orgue, ne furent entendues des textures d’une pureté digne de la Renaissance, combinées à une virtuosité et à une invention mélodique qui ne pouvaient être que la griffe de l’un des plus grands compositeurs de l’époque baroque.
Paul Agnew (fr)
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