Attributes | Values |
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type
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label
| - Staatskapelle Berlin - Daniel Barenboim
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comment
| - Les cinq concertos pour piano laissés par Beethoven, si on les compare aux neuf symphonies, et même s’ils donnent le sentiment d’un ensemble parfaitement achevé, peuvent passer pour des oeuvres de relative jeunesse. Ou plutôt, il semble qu’il ait rapidement eu conscience d’avoir épuisé les possibilités du genre. À l’audition, pourtant, les cinq partitions suivent un cours majestueux et presque naturel : d’abord, deux concertos lui permettant de s’y exprimer en tant que pianiste, oeuvres jumelles qui cherchent leur voie entre
l’affirmation du créateur virtuose et la recherche de structures et d’expressions plus originales et profondes. Deux concertos, ensuite, faisant preuve d’une plus grande audace dans la forme et provoquant l’équilibre entre le soliste et l’orchestre. L’esprit de la Symphonie « Héroïque » (dans le Troisième) et de Fidelio (dans le Quatrième) y souffle à des degrés divers. Un couronnement indépassable, enfin, avec le triomphal Concerto « Empereur ». Ainsi, dans le principe concertant qui oppose soliste et orchestre, Beethoven découvre les
sources vives d’un dialogue poétique libre qui, tout en préservant la forme traditionnelle du genre, la fait oublier ; le concerto beethovénien résonne pur de toute convention formelle. Ses dimensions temporelles et sonores sont, au reste, sensiblement élargies : conception symphonique des développements et des thèmes, de l’orchestre, de l’écriture pianistique elle-même, qui rivalise avec
toute la masse sonore en un discours d’égal à égal. (fr)
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P69 has association with
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P102 has title
| - Staatskapelle Berlin - Daniel Barenboim
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U7 foresees place at
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U67 has subtitle
| - Beethoven, intégrale des concertos II
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dc:identifier
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P3 has note
| - Les cinq concertos pour piano laissés par Beethoven, si on les compare aux neuf symphonies, et même s’ils donnent le sentiment d’un ensemble parfaitement achevé, peuvent passer pour des oeuvres de relative jeunesse. Ou plutôt, il semble qu’il ait rapidement eu conscience d’avoir épuisé les possibilités du genre. À l’audition, pourtant, les cinq partitions suivent un cours majestueux et presque naturel : d’abord, deux concertos lui permettant de s’y exprimer en tant que pianiste, oeuvres jumelles qui cherchent leur voie entre
l’affirmation du créateur virtuose et la recherche de structures et d’expressions plus originales et profondes. Deux concertos, ensuite, faisant preuve d’une plus grande audace dans la forme et provoquant l’équilibre entre le soliste et l’orchestre. L’esprit de la Symphonie « Héroïque » (dans le Troisième) et de Fidelio (dans le Quatrième) y souffle à des degrés divers. Un couronnement indépassable, enfin, avec le triomphal Concerto « Empereur ». Ainsi, dans le principe concertant qui oppose soliste et orchestre, Beethoven découvre les
sources vives d’un dialogue poétique libre qui, tout en préservant la forme traditionnelle du genre, la fait oublier ; le concerto beethovénien résonne pur de toute convention formelle. Ses dimensions temporelles et sonores sont, au reste, sensiblement élargies : conception symphonique des développements et des thèmes, de l’orchestre, de l’écriture pianistique elle-même, qui rivalise avec
toute la masse sonore en un discours d’égal à égal. (fr)
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