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| - Les Sequenze sont de véritables rencontres jalonnant l’oeuvre de Luciano Berio, autant de « duos » instrument-instrumentiste dont le compositeur bouleverse les interactions afin d’en voir naître de nouveaux événements, une nouvelle théâtralité. L’une des sources d’inspiration des Sequenze est l’écriture de James Joyce, une langue fondée sur les répétitions et variations, comme celle du célèbre monologue de Molly Bloom à la fin d’Ulysse. Ainsi, la virtuosité ne se rattache pas seulement à l’habileté du musicien, mais aussi à sa capacité à innover et faire apparaître l’unité sousjacente de la composition, à l’intérieur d’un discours composé d’éléments hétérogènes. Dans la Sequenza I, l’image de la flûte, instrument monodique, se voit métamorphosée : plusieurs voix semblent être émises simultanément grâce à la rapidité et la mobilité du jeu instrumental, aux sauts d’un registre à l’autre et aux changements de timbre ou d’articulation. Beethoven n’agit pas autrement lorsqu’il façonne sa Sonate « Hammerklavier », par sa volonté de dépasser les possibilités du piano. Les difficultés techniques, le déploiement de l’étendue sonore, l’explosion de la volonté sont prémonitoires de l’emprise qu’affirmeront ses dernières sonates, préparant le terrain pour les révolutions opérées au XXe siècle. Ainsi, c’est également dans l’univers pianistique que se fomentent les expérimentations de Schönberg, un siècle plus tard. Ses Trois pièces op. 11 constituent un tournant, se situant au seuil de l’exploration du total chromatique, qui le mènera vers l’atonalité. (fr)
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