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  • Traditions de Mayotte
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  • Del est originaire de Chiconi, une commune de Mayotte située au coeur de l'île. Fortement imprégné des traditions malgaches, Del apprendra auprès des "anciens" la pratique traditionnelle du luth kabossa, dont il deviendra rapidement un jeune maître. Ses chants sont en langue Kibushi (Bushi signifie Madagascar), le malgache parlé à Mayotte. Il chante l'histoire de Mayotte, le statut de la femme, celui la famille, les clivages politiques et la réalité du quotidien sont ici dépeints au travers d'une poésie critique et envoûtante. Les danses chigôma, accompagnant les mariages et les cérémonies, se pratiquent en revanche en groupe. Ce sont des danses nobles, réservées à l’origine aux hommes et dirigées par deux solistes. Elles sont accompagnées de chants en répons, d’un ensemble de quatre tambours et d’un sifflet. Mais, à côté de ces formes festives, Mayotte a aussi vu fleurir des genres apparentés au blues : les chants antsa, qui racontent avec nostalgie des histoires d’amour ; ou des berceuses, que connaissent encore les anciens. La présence de l’islam est forte sur l’île. Et l’on y rencontre des pratiques spirituelles qui s’inscrivent dans la lignée du soufisme, comme les chants et danses debaa, pratiqués exclusivement par les femmes et les jeunes filles. Alignées, vêtues de la tenue blanche traditionnelle, parées de leurs plus beaux atours, elles exécutent leur chorégraphie en se balançant, tantôt assises, tantôt debout, pour évoquer en une longue ondulation aux courbes sinueuses le mouvement des vagues de l’océan. Tirés des livres sacrés, les chants du deba, en langue arabe, s’adaptent à différents contextes. Ils se font chants de louanges lorsque les danseuses viennent accueillir les pèlerins à leur retour de la Mecque, entre l’aéroport et le village. Ils deviennent des rites expiatoires durant la période du ramadan. Quant à l’apprentissage des jeunes filles, il se déroule essentiellement au sein de la madrassi, l’école coranique. La mélodie chantée par la vocaliste principale est généralement reprise par le choeur. Un ensemble de percussions – tambour sur cadre tari, tambourin à cymbalette… – les accompagne avec ses figures rythmiques et ses timbres variés. (fr)
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  • Del est originaire de Chiconi, une commune de Mayotte située au coeur de l'île. Fortement imprégné des traditions malgaches, Del apprendra auprès des "anciens" la pratique traditionnelle du luth kabossa, dont il deviendra rapidement un jeune maître. Ses chants sont en langue Kibushi (Bushi signifie Madagascar), le malgache parlé à Mayotte. Il chante l'histoire de Mayotte, le statut de la femme, celui la famille, les clivages politiques et la réalité du quotidien sont ici dépeints au travers d'une poésie critique et envoûtante. Les danses chigôma, accompagnant les mariages et les cérémonies, se pratiquent en revanche en groupe. Ce sont des danses nobles, réservées à l’origine aux hommes et dirigées par deux solistes. Elles sont accompagnées de chants en répons, d’un ensemble de quatre tambours et d’un sifflet. Mais, à côté de ces formes festives, Mayotte a aussi vu fleurir des genres apparentés au blues : les chants antsa, qui racontent avec nostalgie des histoires d’amour ; ou des berceuses, que connaissent encore les anciens. La présence de l’islam est forte sur l’île. Et l’on y rencontre des pratiques spirituelles qui s’inscrivent dans la lignée du soufisme, comme les chants et danses debaa, pratiqués exclusivement par les femmes et les jeunes filles. Alignées, vêtues de la tenue blanche traditionnelle, parées de leurs plus beaux atours, elles exécutent leur chorégraphie en se balançant, tantôt assises, tantôt debout, pour évoquer en une longue ondulation aux courbes sinueuses le mouvement des vagues de l’océan. Tirés des livres sacrés, les chants du deba, en langue arabe, s’adaptent à différents contextes. Ils se font chants de louanges lorsque les danseuses viennent accueillir les pèlerins à leur retour de la Mecque, entre l’aéroport et le village. Ils deviennent des rites expiatoires durant la période du ramadan. Quant à l’apprentissage des jeunes filles, il se déroule essentiellement au sein de la madrassi, l’école coranique. La mélodie chantée par la vocaliste principale est généralement reprise par le choeur. Un ensemble de percussions – tambour sur cadre tari, tambourin à cymbalette… – les accompagne avec ses figures rythmiques et ses timbres variés. (fr)
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