About: Orchestre de Paris - Paavo Järvi - Gil Shaham     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

An Entity of Type : mus:M26_Foreseen_Performance, within Data Space : data.doremus.org associated with source document(s)

AttributesValues
type
label
  • Orchestre de Paris - Paavo Järvi - Gil Shaham
comment
  • Paavo Järvi propose à nouveau un de ces panoramas musicaux dont il a le secret. Les trois œuvres choisies sont rares. Henri Dutilleux, tout d’abord. Du doyen des compositeurs français, ces dernières années, l’Orchestre de Paris avait joué Métaboles ou Mystère de l’instant, ses deux concertos, et bien sûr les nouvelles partitions. Mais la Première Symphonie composée en 1951 n’avait pas été à l’affiche depuis plus de 20 ans. Le Concerto n°2 de Bartók fut donné pour la dernière fois en 2001. L’invité était déjà Gil Shaham. Quant à la symphonie de Beethoven, pas plus d’une demi-douzaine d’occasions de l’entendre ici. Chacune des œuvres ouvre sur un monde à part. La Première Symphonie de Dutilleux, très à distance des expérimentations de son époque, révélait déjà un orchestrateur remarquable, habile à nuancer la lente évolution de son matériau sonore, très fluide. L’orchestre s’y fait virtuose mais aussi étrangement hypnotique ; la forme, avec son final qui s’éteint progressivement par exemple, est très originale. Le concerto de Bartók est ample comme celui de Brahms. C’est un témoignage lyrique, écorché aussi, âpre et dépouillé, offert par le compositeur en 1938 à un monde menacé, à ses Balkans où musique et violon se confondaient depuis des siècles. Enfin, Paavo Järvi poursuit son exploration de Beethoven – après la Pastorale donnée en janvier – avec cette symphonie qui fut le premier pas vers la renommée. Classique encore, elle dépasse pourtant celles de Mozart, car c’est vers son aboutissement plus que vers son final qu’avance la musique, irrésistiblement, des tâtonnements du début jusqu’à la conclusion en plein ciel bleu. Le langage musical est tendu, mordant mais aussi jubilatoire. Cette œuvre qui sonne annonce déjà la Cinquième. Avec un prélude au concert le mercredi 20 à 18h dans le cadre de l’Académie de l’Orchestre de Paris (entrée libre, programme de musique de chambre) (fr)
P69 has association with
prov:wasDerivedFrom
P2 has type
  • concert (fr)
prov:wasAttributedTo
prov:wasGeneratedBy
U77 foresees performing plan
P102 has title
  • Orchestre de Paris - Paavo Järvi - Gil Shaham
U7 foresees place at
dc:identifier
  • e12510
P3 has note
  • Paavo Järvi propose à nouveau un de ces panoramas musicaux dont il a le secret. Les trois œuvres choisies sont rares. Henri Dutilleux, tout d’abord. Du doyen des compositeurs français, ces dernières années, l’Orchestre de Paris avait joué Métaboles ou Mystère de l’instant, ses deux concertos, et bien sûr les nouvelles partitions. Mais la Première Symphonie composée en 1951 n’avait pas été à l’affiche depuis plus de 20 ans. Le Concerto n°2 de Bartók fut donné pour la dernière fois en 2001. L’invité était déjà Gil Shaham. Quant à la symphonie de Beethoven, pas plus d’une demi-douzaine d’occasions de l’entendre ici. Chacune des œuvres ouvre sur un monde à part. La Première Symphonie de Dutilleux, très à distance des expérimentations de son époque, révélait déjà un orchestrateur remarquable, habile à nuancer la lente évolution de son matériau sonore, très fluide. L’orchestre s’y fait virtuose mais aussi étrangement hypnotique ; la forme, avec son final qui s’éteint progressivement par exemple, est très originale. Le concerto de Bartók est ample comme celui de Brahms. C’est un témoignage lyrique, écorché aussi, âpre et dépouillé, offert par le compositeur en 1938 à un monde menacé, à ses Balkans où musique et violon se confondaient depuis des siècles. Enfin, Paavo Järvi poursuit son exploration de Beethoven – après la Pastorale donnée en janvier – avec cette symphonie qui fut le premier pas vers la renommée. Classique encore, elle dépasse pourtant celles de Mozart, car c’est vers son aboutissement plus que vers son final qu’avance la musique, irrésistiblement, des tâtonnements du début jusqu’à la conclusion en plein ciel bleu. Le langage musical est tendu, mordant mais aussi jubilatoire. Cette œuvre qui sonne annonce déjà la Cinquième. Avec un prélude au concert le mercredi 20 à 18h dans le cadre de l’Académie de l’Orchestre de Paris (entrée libre, programme de musique de chambre) (fr)
foaf:isPrimaryTopicOf
Faceted Search & Find service v1.16.118 as of Aug 04 2024


Alternative Linked Data Documents: ODE     Content Formats:   [cxml] [csv]     RDF   [text] [turtle] [ld+json] [rdf+json] [rdf+xml]     ODATA   [atom+xml] [odata+json]     Microdata   [microdata+json] [html]    About   
This material is Open Knowledge   W3C Semantic Web Technology [RDF Data] Valid XHTML + RDFa
OpenLink Virtuoso version 07.20.3240 as of Aug 4 2024, on Linux (x86_64-pc-linux-musl), Single-Server Edition (126 GB total memory, 2 GB memory in use)
Data on this page belongs to its respective rights holders.
Virtuoso Faceted Browser Copyright © 2009-2024 OpenLink Software