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| - Depuis “Premiers Symptômes”, Air rime avec pop liquide et textures sonores raffinées, arrangements tissés au fil d’or sous-tendant des vocaux asexués, eux-mêmes lâchés au profit de couplets volages et de refrains cristallins. Air ne fait pas de prog rock, ni de pop planante puisque Air fait du Air. Et mieux que quiconque. Air n’applique pas de recette puisque Air ne consent à se laisser guider que par ses sens.
Comme le dit si bien l’orchestrateur Roger Neill, qui sait de quoi Nicolas Godin et Jean-Benoît Dunckel sont capables sur le plan strictement musical, “on a affaire à d’authentiques sculpteurs de sons qui maîtrisent totalement les instruments électroniques, vintage et contemporains. Leur musique possède un fort pouvoir évocateur, elle est tour à tour épique puis intime. Ces variations d’amplitude sonore sont une des caractéristiques des compositions du duo.” Elles le sont tout particulièrement dans certains morceaux de “Love 2”, album le plus récent de Air, et notamment dans ce “Missing The Light Of Day” soumis à deux reprises aux dictats d’un apergiator dominateur, comme on n’en trouve que sur les synthétiseurs les plus rares. Air, comme Depeche Mode, possède une belle collection de claviers souvent mythiques, dont la fabrication a été arrêtée depuis longtemps, mais à la facture de son inimitable. “Les sonorités synthétiques sont un facteur déterminant de l’écriture de nos chansons aujourd’hui, souligne Jean-Benoît. On a acheté pas mal de machines qui nous ont poussés dans le sens de l’expérimentation. La collaboration avec Au Revoir Simone va nous permettre de mettre l’accent sur le côté synthé analogique et boîte à rythmes de Air, le côté Kraftwerk (rires) !” Constitué d’Erika Foster, Annie Hart et Heather D’Angelo, le trio electro-pop originaire de Brooklyn a déjà eu l’occasion de tourner avec les deux garçons, mais c’est la première fois que les filles partageront la scène avec eux. “L’idée de départ est de tout faire au Moog, mais on verra bien comment ça va évoluer” dit Nicolas Godin. Entre autres attraits de ce Domaine Privé, il va être particulièrement intéressant de voir comment chaque protagoniste abordera les titres communs aux répertoires des quatre spectacles : “Les gens seraient déçus qu’on ne joue pas certains de nos morceaux les plus connus. A nous de nous ouvrir, également, aux non-initiés qui ne seraient pas des purs fans de Air.” Les musiciennes de Au Revoir Simone sont enchantées à l’idée de collaborer avec Jean-Benoît et Nicolas pour faire vivre au public des émotions similaires à celles qu’elles ont ressenties en découvrant leurs premiers albums : “J’étais une punk lorsque j’ai vu ‘Virgin Suicides’ avec mon copain, raconte Annie. Le film a non seulement altéré ma conception de la mise en scène, mais sa musique m’a totalement obsédée, notamment à cause de la façon qu’elle a de modifier la perception des événements, des émotions et même de la morale.” “Lorsque j’étais encore au lycée, mes amis les plus branchés musique m’ont fait entendre ‘Premiers Symptômes’, mais le premier album de Air que je me suis procuré est ‘Moon Safari’, se souvient Heather. Je considère qu’il y un avant-‘Moon Safari’ et un après. Découvrir ce disque, c’était un peu comme manger des sushis pour la première fois. Il m’a ouvert les portes d’un monde dont la beauté m’était jusque-là inconnue, et il a cristallisé tous les sentiments que j’éprouvais à cette époque. Depuis, chacun des albums de Air a joué un rôle important dans ma vie, sur le plan affectif notamment.” Annie, Heather et Erika n’en ont pas cru leurs oreilles lorsqu’elles ont appris que Nicolas et Jean-Benoît avaient pensé à elles pour un de leurs concerts très spéciaux : “C’est un vrai choc lorsque vos idoles vous sollicitent, explique Heather. On a l’impression de rêver. Les connaître déjà, savoir à quel point ils sont professionnels, mais également charmants, fait que retravailler avec eux est à la fois un honneur et un vrai plaisir.”
Impatientes de vivre une nouvelle aventure avec Air, les musiciennes comptent bien tirer de nombreux enseignements de cette collaboration : “J’espère qu’on va beaucoup apprendre sur le plan de la composition, de l’agencement des morceaux et de leurs tonalités… et aussi qu’on pourra faire un peu les folles (rires) !” dit Annie. “Ce sont deux merveilleux professeurs de musique et de philosophie. Et je suis convaincue que cette nouvelle expérience va être très enrichissante” conclut Heather, avant de retourner, avec ses deux copines, à ses synthés magiques. (fr)
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Comme le dit si bien l’orchestrateur Roger Neill, qui sait de quoi Nicolas Godin et Jean-Benoît Dunckel sont capables sur le plan strictement musical, “on a affaire à d’authentiques sculpteurs de sons qui maîtrisent totalement les instruments électroniques, vintage et contemporains. Leur musique possède un fort pouvoir évocateur, elle est tour à tour épique puis intime. Ces variations d’amplitude sonore sont une des caractéristiques des compositions du duo.” Elles le sont tout particulièrement dans certains morceaux de “Love 2”, album le plus récent de Air, et notamment dans ce “Missing The Light Of Day” soumis à deux reprises aux dictats d’un apergiator dominateur, comme on n’en trouve que sur les synthétiseurs les plus rares. Air, comme Depeche Mode, possède une belle collection de claviers souvent mythiques, dont la fabrication a été arrêtée depuis longtemps, mais à la facture de son inimitable. “Les sonorités synthétiques sont un facteur déterminant de l’écriture de nos chansons aujourd’hui, souligne Jean-Benoît. On a acheté pas mal de machines qui nous ont poussés dans le sens de l’expérimentation. La collaboration avec Au Revoir Simone va nous permettre de mettre l’accent sur le côté synthé analogique et boîte à rythmes de Air, le côté Kraftwerk (rires) !” Constitué d’Erika Foster, Annie Hart et Heather D’Angelo, le trio electro-pop originaire de Brooklyn a déjà eu l’occasion de tourner avec les deux garçons, mais c’est la première fois que les filles partageront la scène avec eux. “L’idée de départ est de tout faire au Moog, mais on verra bien comment ça va évoluer” dit Nicolas Godin. Entre autres attraits de ce Domaine Privé, il va être particulièrement intéressant de voir comment chaque protagoniste abordera les titres communs aux répertoires des quatre spectacles : “Les gens seraient déçus qu’on ne joue pas certains de nos morceaux les plus connus. A nous de nous ouvrir, également, aux non-initiés qui ne seraient pas des purs fans de Air.” Les musiciennes de Au Revoir Simone sont enchantées à l’idée de collaborer avec Jean-Benoît et Nicolas pour faire vivre au public des émotions similaires à celles qu’elles ont ressenties en découvrant leurs premiers albums : “J’étais une punk lorsque j’ai vu ‘Virgin Suicides’ avec mon copain, raconte Annie. Le film a non seulement altéré ma conception de la mise en scène, mais sa musique m’a totalement obsédée, notamment à cause de la façon qu’elle a de modifier la perception des événements, des émotions et même de la morale.” “Lorsque j’étais encore au lycée, mes amis les plus branchés musique m’ont fait entendre ‘Premiers Symptômes’, mais le premier album de Air que je me suis procuré est ‘Moon Safari’, se souvient Heather. Je considère qu’il y un avant-‘Moon Safari’ et un après. Découvrir ce disque, c’était un peu comme manger des sushis pour la première fois. Il m’a ouvert les portes d’un monde dont la beauté m’était jusque-là inconnue, et il a cristallisé tous les sentiments que j’éprouvais à cette époque. Depuis, chacun des albums de Air a joué un rôle important dans ma vie, sur le plan affectif notamment.” Annie, Heather et Erika n’en ont pas cru leurs oreilles lorsqu’elles ont appris que Nicolas et Jean-Benoît avaient pensé à elles pour un de leurs concerts très spéciaux : “C’est un vrai choc lorsque vos idoles vous sollicitent, explique Heather. On a l’impression de rêver. Les connaître déjà, savoir à quel point ils sont professionnels, mais également charmants, fait que retravailler avec eux est à la fois un honneur et un vrai plaisir.”
Impatientes de vivre une nouvelle aventure avec Air, les musiciennes comptent bien tirer de nombreux enseignements de cette collaboration : “J’espère qu’on va beaucoup apprendre sur le plan de la composition, de l’agencement des morceaux et de leurs tonalités… et aussi qu’on pourra faire un peu les folles (rires) !” dit Annie. “Ce sont deux merveilleux professeurs de musique et de philosophie. Et je suis convaincue que cette nouvelle expérience va être très enrichissante” conclut Heather, avant de retourner, avec ses deux copines, à ses synthés magiques. (fr)
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