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type
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label
| - Orchestre de Paris - Paavo Järvi - Vadim Repin
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comment
| - Deux thématiques s’associent dans ce dernier concert : l’une française avec Gounod et Saint-Saëns, deux compositeurs déjà présents cette saison, l’autre russe avec Chostakovitch et Vadim Repin. Il est même possible d’en suggérer une autre : les débuts symphoniques que firent, chacun dans son contexte, Gounod et Chostakovitch.
La Symphonie n° 1 de Gounod est contemporaine de la Messe solennelle de sainte Cécile, donnée en octobre 2011. Gounod a 37 ans et attend toujours un succès à l’opéra qui tarde à venir. Sa musique est élégante, elle croque. Son style est proche de la Symphonie en do de Bizet, que l’Orchestre de Paris a enregistrée avec Paavo Järvi.
Chostakovitch, lui, a 17 ans, il sort à peine du Conservatoire. Il gagne sa vie en accompagnant le cinéma muet et sa musique en témoigne, faite de courtes séquences. Partition saturée, cette Première symphonie reflète la personnalité douloureuse du jeune compositeur, chez qui les catégories expressives sont brouillées, dans un coq-à-l’âne permanent des sentiments musicaux. L’œuvre fut rapidement diffusée dans le monde entier.
Le Troisième concerto pour violon de Saint-Saëns penche plutôt du côté de Gounod et de son élégance. Des concertos de Saint-Saëns, c’est le moins dramatique. Sa composition s’insère entre la Danse macabre et le Carnaval des Animaux, c’est-à-dire une vingtaine d’années après la symphonie de Gounod. Saint-Saëns l’écrivit pour Pablo de Sarasate, le grand virtuose de l’époque, également dédicataire de la Symphonie espagnole de Lalo. Mais à l’opposé d’une telle œuvre, absolument, exclusivement acrobatique, le concerto de Saint-Saëns est pure sonorité. On ne peut que se réjouir à l’idée d’y entendre Vadim Repin. (fr)
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La Symphonie n° 1 de Gounod est contemporaine de la Messe solennelle de sainte Cécile, donnée en octobre 2011. Gounod a 37 ans et attend toujours un succès à l’opéra qui tarde à venir. Sa musique est élégante, elle croque. Son style est proche de la Symphonie en do de Bizet, que l’Orchestre de Paris a enregistrée avec Paavo Järvi.
Chostakovitch, lui, a 17 ans, il sort à peine du Conservatoire. Il gagne sa vie en accompagnant le cinéma muet et sa musique en témoigne, faite de courtes séquences. Partition saturée, cette Première symphonie reflète la personnalité douloureuse du jeune compositeur, chez qui les catégories expressives sont brouillées, dans un coq-à-l’âne permanent des sentiments musicaux. L’œuvre fut rapidement diffusée dans le monde entier.
Le Troisième concerto pour violon de Saint-Saëns penche plutôt du côté de Gounod et de son élégance. Des concertos de Saint-Saëns, c’est le moins dramatique. Sa composition s’insère entre la Danse macabre et le Carnaval des Animaux, c’est-à-dire une vingtaine d’années après la symphonie de Gounod. Saint-Saëns l’écrivit pour Pablo de Sarasate, le grand virtuose de l’époque, également dédicataire de la Symphonie espagnole de Lalo. Mais à l’opposé d’une telle œuvre, absolument, exclusivement acrobatique, le concerto de Saint-Saëns est pure sonorité. On ne peut que se réjouir à l’idée d’y entendre Vadim Repin. (fr)
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