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  • L'épopée du Ramayana II
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  • Le khon, théâtre traditionnel inscrit dans la culture thaïe depuis mille ans, est associé au Ramayana (dit aussi Ramakien) : cette épopée légendaire d’origine indienne, arrivée dans le royaume du Siam grâce à des marchands venus de Ceylan, a été adaptée au fil des siècles aux traditions thaïes. Le récit-fleuve du Ramayana, contant la vie du Prince Rama, avatar de Vishnou, et de sa fidèle épouse Sita, participe désormais aux fondements moraux, esthétiques et religieux de la culture thaïe. Le khon a vu le jour dans les cours royales de Ayutthaya, s’imposant rapidement comme le divertissement privilégié des rois. Il met en scène des personnages masqués, richement costumés de brocarts de soie, qui exécutent des danses très codifiées, accompagnées par des musiciens, des chanteurs et des narrateurs. Ce genre, qui réussit une fusion entre théâtre, danse, musique, marionnettes, maquillage et costumes, s'apparente à un art pictural vivant, relié à des croyances magiques. La très forte puissance évocatrice de l'expression artistique permet d'entrer en contact avec le monde invisible. Les représentations données au cours de fêtes ou de cérémonies ponctuelles, fondent l'identité de la communauté et la rassemblent sur des temps forts. Formés très jeunes, les interprètes, qui ne doivent ni parler, ni chanter, portent des masques d’une étonnante variété de formes et de motifs, selon le personnage incarné et son rang : prince et princesse, singes (ling), démons, ogres (yak) et autres bêtes mythiques. Les ogres sont grands, athlétiques et spécifiquement entraînés pour ce rôle. De même pour l’armée des singes, à commencer par leur chef Hanuman. Tous les acteurs-danseurs adaptent ainsi leurs pas et poses aux dialogues et aux chants d’un « choeur » indépendant, soutenu par un orchestre. Le Rama, septième incarnation de Vishnou, raconte ses démêlés avec le démon maléfi que Thotsakan, qui a capturé sa femme Sita. Une guerre, en somme, dont l’issue n’est pas écrite d’avance : du Bien ou du Mal, on ne sait pas lequel l’emportera… (fr)
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  • L'épopée du Ramayana II
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  • Le Théâtre masqué Khon (Thaïlande) L'enlèvement de Sita et le combat royal
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  • e5429
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  • Le khon, théâtre traditionnel inscrit dans la culture thaïe depuis mille ans, est associé au Ramayana (dit aussi Ramakien) : cette épopée légendaire d’origine indienne, arrivée dans le royaume du Siam grâce à des marchands venus de Ceylan, a été adaptée au fil des siècles aux traditions thaïes. Le récit-fleuve du Ramayana, contant la vie du Prince Rama, avatar de Vishnou, et de sa fidèle épouse Sita, participe désormais aux fondements moraux, esthétiques et religieux de la culture thaïe. Le khon a vu le jour dans les cours royales de Ayutthaya, s’imposant rapidement comme le divertissement privilégié des rois. Il met en scène des personnages masqués, richement costumés de brocarts de soie, qui exécutent des danses très codifiées, accompagnées par des musiciens, des chanteurs et des narrateurs. Ce genre, qui réussit une fusion entre théâtre, danse, musique, marionnettes, maquillage et costumes, s'apparente à un art pictural vivant, relié à des croyances magiques. La très forte puissance évocatrice de l'expression artistique permet d'entrer en contact avec le monde invisible. Les représentations données au cours de fêtes ou de cérémonies ponctuelles, fondent l'identité de la communauté et la rassemblent sur des temps forts. Formés très jeunes, les interprètes, qui ne doivent ni parler, ni chanter, portent des masques d’une étonnante variété de formes et de motifs, selon le personnage incarné et son rang : prince et princesse, singes (ling), démons, ogres (yak) et autres bêtes mythiques. Les ogres sont grands, athlétiques et spécifiquement entraînés pour ce rôle. De même pour l’armée des singes, à commencer par leur chef Hanuman. Tous les acteurs-danseurs adaptent ainsi leurs pas et poses aux dialogues et aux chants d’un « choeur » indépendant, soutenu par un orchestre. Le Rama, septième incarnation de Vishnou, raconte ses démêlés avec le démon maléfi que Thotsakan, qui a capturé sa femme Sita. Une guerre, en somme, dont l’issue n’est pas écrite d’avance : du Bien ou du Mal, on ne sait pas lequel l’emportera… (fr)
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