comment
| - Serge Gainsbourg et Jean-Claude Vannier, c'est une longue histoire qui a donné naissance à des compositions et des arrangements devenus cultes, traversant le temps et les générations.
Né de cette collaboration, Melody Nelson (1971) est l’un des premiers « albums-concept » en France : c’est un disque qui ne se contente pas de juxtaposer les plages de chansons, mais qui raconte une véritable histoire. Celle d’une adolescente - Melody - que le narrateur heurte avec sa voiture : de cet accident naîtra une romance, qui s’achève avec la mort de la protagoniste.
L’album, qui n’a guère connu de succès lors de sa parution, est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs de Gainsbourg. Il doit beaucoup au talent d'arrangeur et de compositeur de Jean-Claude Vannier. Drôle de destin pour un artiste qui dit avoir appris les rudiments de l'orchestration en potassant un Que sais-je ?. Il a depuis enchaîné les collaborations les plus prestigieuses, de Dalida à Barbara en passant par Michel Polnareff, Julien Clerc, Martial Solal ou Astor Piazolla.
Dans la foulée de Melody Nelson, en 1972, Jean-Claude Vannier a composé les parties instrumentales d’un autre projet, pour lequel Gainsbourg fournira ensuite une trame narrative : L’Enfant assassin des mouches. Un petit conte cruel – le tueur de mouches fi nissant collé sur un « papier tue-enfant » –, un petit chef-d’oeuvre dans son genre, qui a connu un destin malheureux et n’a été redécouvert que récemment…
La création de ces deux oeuvres sur la scène du Barbican Centre à Londres en 2006 a connu un succès considérable. Jean-Claude Vannier réédite aujourd'hui l'expérience, entouré d'invités prestigieux. (fr)
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| - Serge Gainsbourg et Jean-Claude Vannier, c'est une longue histoire qui a donné naissance à des compositions et des arrangements devenus cultes, traversant le temps et les générations.
Né de cette collaboration, Melody Nelson (1971) est l’un des premiers « albums-concept » en France : c’est un disque qui ne se contente pas de juxtaposer les plages de chansons, mais qui raconte une véritable histoire. Celle d’une adolescente - Melody - que le narrateur heurte avec sa voiture : de cet accident naîtra une romance, qui s’achève avec la mort de la protagoniste.
L’album, qui n’a guère connu de succès lors de sa parution, est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs de Gainsbourg. Il doit beaucoup au talent d'arrangeur et de compositeur de Jean-Claude Vannier. Drôle de destin pour un artiste qui dit avoir appris les rudiments de l'orchestration en potassant un Que sais-je ?. Il a depuis enchaîné les collaborations les plus prestigieuses, de Dalida à Barbara en passant par Michel Polnareff, Julien Clerc, Martial Solal ou Astor Piazolla.
Dans la foulée de Melody Nelson, en 1972, Jean-Claude Vannier a composé les parties instrumentales d’un autre projet, pour lequel Gainsbourg fournira ensuite une trame narrative : L’Enfant assassin des mouches. Un petit conte cruel – le tueur de mouches fi nissant collé sur un « papier tue-enfant » –, un petit chef-d’oeuvre dans son genre, qui a connu un destin malheureux et n’a été redécouvert que récemment…
La création de ces deux oeuvres sur la scène du Barbican Centre à Londres en 2006 a connu un succès considérable. Jean-Claude Vannier réédite aujourd'hui l'expérience, entouré d'invités prestigieux. (fr)
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