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type
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label
| - Beethoven : Intégrale des symphonies - Gewandhausorchester Leipzig - Riccardo Chailly
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comment
| - L’idée de « symphonie-monde », embrassant l’univers dans sa totalité, culmine chez Mahler mais commence avec Beethoven. Si le maître de Bonn s’auto-proclame « poète des sons », c’est pour mieux nourrir son orchestre d’une expressivité humaine, faire de ses symphonies autant d’aventures de vie où il parle à tous mais semble s’adresser à chacun, par la gravité, l’énergie, le sublime. Bien que marquée par le style classique de Haydn, la Symphonie n° 1 annonce les révolutions beethovéniennes à venir par ses audaces harmoniques : qui d’autre oserait commencer par un accord alors considéré comme dissonant ? La critique y verra « l’explosion désordonnée de l’outrageante effronterie d’un jeune homme ». Si la Deuxième se montre noble, vive, fière, d’une fantaisie brûlante semblant vouloir démultiplier l’espace sonore, c’est sa pensée intime qu’il développe dans la Cinquième. Douleurs secrètes, colères concentrées, élans d’enthousiasme, tout est annoncé dès le célébrissime motif initial où le compositeur semble dégainer le poing, comme par un geste de défiance vis à vis du destin. Beethoven nous entraîne dans un monde de tension et de pression, qui poursuit son chemin avec une rigueur balayant tout sur son passage. Wagner n’avait pas tout à fait tort en qualifiant la Septième Symphonie d’« apothéose de la danse ». Car le rythme est la pierre angulaire de cette page turbulente que le Grand Sourd considérait lui-même comme « une de ses œuvres les plus heureuses des productions de ses faibles forces » ! (fr)
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