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  • Ludwig Van
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  • Tourné en 1969, Ludwig van de Mauricio Kagel met le spectateur à la place de Beethoven lui-même : on voit avec ses yeux, on entend avec ses oreilles. Le film a donné naissance à un morceau de concert en forme de vaste collage. L’irrévérence est parfois la marque du plus haut respect et de la plus haute admiration — et c’est certainement le cas ici. Mauricio Kagel aimait jouer, et il jouait avec tout, indifféremment, avec la même exubérance jubilatoire. Et rien ne l’amusait davantage que d’aller agacer ces grandes statues que la postérité se plaît à hisser au sommet de gigantesques piédestaux. Avec Ludwig van, c’est bien entendu à la sévère figure tutélaire de Beethoven qu’il s’attaque, toujours avec une grande liberté de ton : c’est un voyage au travers de l’univers beethovénien, à la fois poétique et humoristique, qui va de réminiscences en extrapolations déclinant en filigrane quelques réflexions philosophiques et musicologiques. Composé entre 1969 et 1970, cet objet artistique non identifié entre cinéma expérimental, pièce radiophonique et théâtre musical ne serait-il pas pour Kagel une manière de tuer le père ? Rencontre après concert avec les musiciens. (fr)
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  • Ludwig Van
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  • Solistes de l'Ensemble intercontemporain
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  • e15876
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  • Tourné en 1969, Ludwig van de Mauricio Kagel met le spectateur à la place de Beethoven lui-même : on voit avec ses yeux, on entend avec ses oreilles. Le film a donné naissance à un morceau de concert en forme de vaste collage. L’irrévérence est parfois la marque du plus haut respect et de la plus haute admiration — et c’est certainement le cas ici. Mauricio Kagel aimait jouer, et il jouait avec tout, indifféremment, avec la même exubérance jubilatoire. Et rien ne l’amusait davantage que d’aller agacer ces grandes statues que la postérité se plaît à hisser au sommet de gigantesques piédestaux. Avec Ludwig van, c’est bien entendu à la sévère figure tutélaire de Beethoven qu’il s’attaque, toujours avec une grande liberté de ton : c’est un voyage au travers de l’univers beethovénien, à la fois poétique et humoristique, qui va de réminiscences en extrapolations déclinant en filigrane quelques réflexions philosophiques et musicologiques. Composé entre 1969 et 1970, cet objet artistique non identifié entre cinéma expérimental, pièce radiophonique et théâtre musical ne serait-il pas pour Kagel une manière de tuer le père ? Rencontre après concert avec les musiciens. (fr)
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