comment
| - « Je suis comme ça », chantait-il dans Une autre vie en 1976 : « J’ai envie, j’ai envie d’une vie, j’ai envie de partir loin d’ici… » De fait, Christophe n’a cessé de surprendre, de se trouver là où on ne l’attendait pas. Plus d’une autre vie, pour l’auteur de ces grands succès que furent Aline (1965) ou Succès fou (1983), justement. Car Christophe, aujourd’hui, c’est un étonnant album aux mille visages, Aimer ce que nous sommes (2008).
Enregistré entre Paris, Séville et Londres, Aimer ce que nous sommes accueille Isabelle Adjani (sur Wo wo wo wo, il y a sa « sensualité par le souffle », comme dit Christophe), convoque la trompette d’Éric Truffaz (« quand il vient à la maison, il joue d’une trompinette que je possède et qui a soi-disant appartenu à Boris Vian », raconte le chanteur, collectionneur d’instruments et de juke-box), évoque le souvenir de Denise Colomb : « Elle avait été photographe d’Antonin Artaud, explique Christophe, et un jour, j’ai fait un piano un peu romantique sur sa voix, puis Carmine Appice [le batteur de rock américain] a joué dessus, puis sont venus les Gitans… » Un choeur gitan, en effet, mais aussi, au fil des titres, des joueurs de flamenco, l’électro de Murcof et bien d’autres encore…
Si Christophe surprend toujours, c’est parce que, épris de ces rencontres, il hésite à se dire simplement « chanteur » : « Je ne le serai jamais, déclare-t-il, je n’ai pas l’impression que je chante. » Le mot qu’il préfère : « déchanter ». C’est-à-dire, à chaque fois, réinventer ce que chanson veut dire. (fr)
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| - « Je suis comme ça », chantait-il dans Une autre vie en 1976 : « J’ai envie, j’ai envie d’une vie, j’ai envie de partir loin d’ici… » De fait, Christophe n’a cessé de surprendre, de se trouver là où on ne l’attendait pas. Plus d’une autre vie, pour l’auteur de ces grands succès que furent Aline (1965) ou Succès fou (1983), justement. Car Christophe, aujourd’hui, c’est un étonnant album aux mille visages, Aimer ce que nous sommes (2008).
Enregistré entre Paris, Séville et Londres, Aimer ce que nous sommes accueille Isabelle Adjani (sur Wo wo wo wo, il y a sa « sensualité par le souffle », comme dit Christophe), convoque la trompette d’Éric Truffaz (« quand il vient à la maison, il joue d’une trompinette que je possède et qui a soi-disant appartenu à Boris Vian », raconte le chanteur, collectionneur d’instruments et de juke-box), évoque le souvenir de Denise Colomb : « Elle avait été photographe d’Antonin Artaud, explique Christophe, et un jour, j’ai fait un piano un peu romantique sur sa voix, puis Carmine Appice [le batteur de rock américain] a joué dessus, puis sont venus les Gitans… » Un choeur gitan, en effet, mais aussi, au fil des titres, des joueurs de flamenco, l’électro de Murcof et bien d’autres encore…
Si Christophe surprend toujours, c’est parce que, épris de ces rencontres, il hésite à se dire simplement « chanteur » : « Je ne le serai jamais, déclare-t-il, je n’ai pas l’impression que je chante. » Le mot qu’il préfère : « déchanter ». C’est-à-dire, à chaque fois, réinventer ce que chanson veut dire. (fr)
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