Attributes | Values |
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type
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label
| - Orchestre de Paris - Guennadi Rozhdestvensky - Viktoria Postnikova
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comment
| - La Fantaisie de concert, c’est en quelque sorte le quatrième concerto de Tchaïkovski. Mais il est encore moins joué en Europe que le Deuxième ou le Troisième entre lesquels il s’intercale chronologiquement (il précède d’un an la Symphonie n°5).
Fantaisie... le nom dit tout, c’est la pièce la plus exubérante et la plus réjouissante de Tchaïkovski, tant dans sa verve débridée d’improvisateur le piano s’enivre, s’emporte, s’exclame et s’épanche aussi. Certes, il lui faut l’interprète adéquat – et on trouve l’œuvre plus souvent au disque qu’à l’affiche. Viktoria Postnikova peut à coup sûr relever ce défi.
Son mari, le chef d’orchestre Guennadi Rozhdestvensky, fut proche de Chostakovitch et l’un des premiers à diriger sa Quatrième Symphonie à l’Ouest. L’œuvre fut composée avant-guerre, mais jamais donnée en concert à l’époque : les répétitions s’interrompirent en effet sans qu’on sache jamais si Chostakovitch – comme on l’a dit – avait jugé les conditions musicales insuffisantes, s’il s’était ravisé – comme il l’a déclaré lui-même – jugeant la partition peu satisfaisante ou si le Parti communiste avait fait pression pour que tout s’arrête... Chostakovitch venait d’être éreinté dans la Pravda pour son opéra Lady Macbeth de Mzensk aussitôt interdit. Une chape de plomb pesait sur la création artistique de l’époque en URSS. Ce n’est qu’au début des années 60, à la faveur du dégel amorcé par Nikita Khrouchtchev au Kremlin, que la Quatrième symphonie fut donnée à Leningrad avant d’être reprise en Europe. (fr)
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| - La Fantaisie de concert, c’est en quelque sorte le quatrième concerto de Tchaïkovski. Mais il est encore moins joué en Europe que le Deuxième ou le Troisième entre lesquels il s’intercale chronologiquement (il précède d’un an la Symphonie n°5).
Fantaisie... le nom dit tout, c’est la pièce la plus exubérante et la plus réjouissante de Tchaïkovski, tant dans sa verve débridée d’improvisateur le piano s’enivre, s’emporte, s’exclame et s’épanche aussi. Certes, il lui faut l’interprète adéquat – et on trouve l’œuvre plus souvent au disque qu’à l’affiche. Viktoria Postnikova peut à coup sûr relever ce défi.
Son mari, le chef d’orchestre Guennadi Rozhdestvensky, fut proche de Chostakovitch et l’un des premiers à diriger sa Quatrième Symphonie à l’Ouest. L’œuvre fut composée avant-guerre, mais jamais donnée en concert à l’époque : les répétitions s’interrompirent en effet sans qu’on sache jamais si Chostakovitch – comme on l’a dit – avait jugé les conditions musicales insuffisantes, s’il s’était ravisé – comme il l’a déclaré lui-même – jugeant la partition peu satisfaisante ou si le Parti communiste avait fait pression pour que tout s’arrête... Chostakovitch venait d’être éreinté dans la Pravda pour son opéra Lady Macbeth de Mzensk aussitôt interdit. Une chape de plomb pesait sur la création artistique de l’époque en URSS. Ce n’est qu’au début des années 60, à la faveur du dégel amorcé par Nikita Khrouchtchev au Kremlin, que la Quatrième symphonie fut donnée à Leningrad avant d’être reprise en Europe. (fr)
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