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type
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label
| - Histoire du Soldat - Stravinski
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comment
| - En 1917, en Suisse, le chef d’orchestre Ernest Ansermet présente le poète Charles Ferdinand Ramuz à Igor Stravinski. De cette rencontre naîtra l’un des plus grands chefs-d’œuvre du vingtième siècle : l’Histoire du soldat.
Dans ce qui est à la fois un conte musical et une pièce de théâtre musical, les génies des deux hommes s’y trouvent magnifiquement unis. Le verbe de l’un – qui joue avec aisance des différents registres langagiers, métamorphosant avec une formidable poésie une imagerie bucolique en un enfer diabolique – et la musique (de chambre) de l’autre, colorée et virtuose, dansante et hautement expressive, sont le véhicule d’un conte moral au fort parfum faustien, même s’il est en réalité inspiré d’un conte traditionnel russe. Les accents jazz et le souffle musical qui animent la partition permettent même de faire passer des maximes que d’aucuns pourraient trouver simplistes mais qui émerveillent encore et toujours : « Un bonheur, c’est tout le bonheur, deux, c’est déjà trop » ou encore « Tu as plus que le nécessaire puisque tu as le superflu ! ». Dès sa conception, l’Histoire du soldat est conçue comme un spectacle intimiste : sept musiciens (clarinette, basson, cornet à piston, trombone, la contrebasse et les percussions figurent la « section rythmique », sans oublier le violon virtuose qui incarne l’âme du soldat), un récitant. Un effectif réduit qui permettait à l’œuvre de tourner dans tous les théâtres des environs de Lausanne. (fr)
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| - Histoire du Soldat - Stravinski
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| - Musiciens de l'Orchestre de Paris - Solistes de l'Ensemble intercontemporain - Eric Ruf - Alban Richard
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| - En 1917, en Suisse, le chef d’orchestre Ernest Ansermet présente le poète Charles Ferdinand Ramuz à Igor Stravinski. De cette rencontre naîtra l’un des plus grands chefs-d’œuvre du vingtième siècle : l’Histoire du soldat.
Dans ce qui est à la fois un conte musical et une pièce de théâtre musical, les génies des deux hommes s’y trouvent magnifiquement unis. Le verbe de l’un – qui joue avec aisance des différents registres langagiers, métamorphosant avec une formidable poésie une imagerie bucolique en un enfer diabolique – et la musique (de chambre) de l’autre, colorée et virtuose, dansante et hautement expressive, sont le véhicule d’un conte moral au fort parfum faustien, même s’il est en réalité inspiré d’un conte traditionnel russe. Les accents jazz et le souffle musical qui animent la partition permettent même de faire passer des maximes que d’aucuns pourraient trouver simplistes mais qui émerveillent encore et toujours : « Un bonheur, c’est tout le bonheur, deux, c’est déjà trop » ou encore « Tu as plus que le nécessaire puisque tu as le superflu ! ». Dès sa conception, l’Histoire du soldat est conçue comme un spectacle intimiste : sept musiciens (clarinette, basson, cornet à piston, trombone, la contrebasse et les percussions figurent la « section rythmique », sans oublier le violon virtuose qui incarne l’âme du soldat), un récitant. Un effectif réduit qui permettait à l’œuvre de tourner dans tous les théâtres des environs de Lausanne. (fr)
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