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type
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label
| - Orchestre de Paris - Mikko Franck - Alexander Toradze
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comment
| - Une grande soirée ancrée dans l’histoire du XXe siècle. Le pianiste Alexandre Toradze, l’un des grands spécialistes de Prokofiev, a choisi le dernier des cinq concertos. Cette série qui a débuté à Saint-Petersbourg, alors que Prokofiev était encore étudiant, s’achève à la veille de son retour en URSS, en 1932. C’est une œuvre très brillante, en cinq courts mouvements où l’orchestre et le soliste font jeu égal. Moins virtuose que le Concerto n°2, il est d’une remarquable homogénéité et rebondit de climat en surprise.
Dix ans après la création de cette belle partition à Berlin, se forge à Leningrad la légende de la grande symphonie de Chostakovitch. L’Allemagne nazie attaque l’URSS et Chostakovitch commence sa partition dans la ville assiégée. Le premier concert est retransmis depuis Samara, beaucoup plus au sud, où le compositeur a achevé l’œuvre. La première moscovite réunit l’Orchestre du Bolchoï et celui de la Radio. La partition sort d’URSS via l’Iran sous forme de microfilms pour être créée à Londres, puis de New-York, Toscanini et l’Orchestre de la NBC la diffuse coast to coast. Le lendemain, Chostakovitch fait la une du Time, casqué en uniforme de la défense civile. Et l’épopée ne s‘arrête pas là : la partition revient de nuit à Leningrad, le matériel d’orchestre est copié à la main et le concert retransmis par haut-parleurs dans toute la ville. Dans le monde entier, l’œuvre devient un symbole de la résistance à la barbarie nazie. Mais les musicologues débattent pour savoir si la mélodie en bribes sous la marche militaire du premier mouvement appartient à l’Autrichien Franz Lehar ou au répertoire populaire russe : pour Chostakovitch qui sortait d’une décennie d’acharnement politique, cette symphonie creusée par un grand adagio est aussi une critique de l’Union Soviétique. (fr)
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Dix ans après la création de cette belle partition à Berlin, se forge à Leningrad la légende de la grande symphonie de Chostakovitch. L’Allemagne nazie attaque l’URSS et Chostakovitch commence sa partition dans la ville assiégée. Le premier concert est retransmis depuis Samara, beaucoup plus au sud, où le compositeur a achevé l’œuvre. La première moscovite réunit l’Orchestre du Bolchoï et celui de la Radio. La partition sort d’URSS via l’Iran sous forme de microfilms pour être créée à Londres, puis de New-York, Toscanini et l’Orchestre de la NBC la diffuse coast to coast. Le lendemain, Chostakovitch fait la une du Time, casqué en uniforme de la défense civile. Et l’épopée ne s‘arrête pas là : la partition revient de nuit à Leningrad, le matériel d’orchestre est copié à la main et le concert retransmis par haut-parleurs dans toute la ville. Dans le monde entier, l’œuvre devient un symbole de la résistance à la barbarie nazie. Mais les musicologues débattent pour savoir si la mélodie en bribes sous la marche militaire du premier mouvement appartient à l’Autrichien Franz Lehar ou au répertoire populaire russe : pour Chostakovitch qui sortait d’une décennie d’acharnement politique, cette symphonie creusée par un grand adagio est aussi une critique de l’Union Soviétique. (fr)
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