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type
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label
| - Le Mandarin merveilleux - Bartók
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comment
| - Dans ce premier volet de leur diptyque Béla Bartók, Iván Fischer et le Budapest Festival Orchestra s’attaquent à deux sommets du compositeur hongrois : Le Mandarin merveilleux et le révolutionnaire Concerto pour orchestre.
L’œuvre scénique de Béla Bartók est, disons-le, assez limitée. Trois œuvres en tout et pour tout : outre son opéra bien connu Le Château de Barbe-Bleue, il compose deux balletsn Le Prince de bois (1914-1916) et Le Mandarin merveilleux (1919-1926). S’appuyant sur un livret de Menyhért Lengyel d’après un conte chinois, ce dernier fait scandale dès sa création à Cologne le 27 novembre 1926 — il sera d’ailleurs interdit en Hongrie, ce qui poussera Bartók à en tirer une suite pour orchestre. Pour les censeurs de l’époque, non seulement le sujet est chargé d’érotisme, mais son traitement par le compositeur, qui rappelle à bien des égards Le Sacre du printemps, est plus que suggestif. L’histoire est celle d’une fille perdue, que trois petits malfrats poussent à séduire le chaland pour mieux le dépouiller. L’une de leurs victimes, le fameux Mandarin, s’amourache jusqu’à s’y perdre, corps et âme. Ce parfum tragique se dissipera en partie avec le Concerto pour orchestre. Pourtant, lorsqu’il le compose en 1943, Bartók est exilé aux États-Unis, il vit dans le dénuement et est déjà très affaibli par la leucémie qui l’emportera. Cela ne l’empêche pas d’accoucher d’une œuvre qui évoque, selon lui, « le passage progressif de l’austérité […] et du chant funèbre […] à l’affirmation de la vie ». (fr)
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| - Le Mandarin merveilleux - Bartók
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| - Budapest Festival Orchestra - Iván Fisher
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| - Dans ce premier volet de leur diptyque Béla Bartók, Iván Fischer et le Budapest Festival Orchestra s’attaquent à deux sommets du compositeur hongrois : Le Mandarin merveilleux et le révolutionnaire Concerto pour orchestre.
L’œuvre scénique de Béla Bartók est, disons-le, assez limitée. Trois œuvres en tout et pour tout : outre son opéra bien connu Le Château de Barbe-Bleue, il compose deux balletsn Le Prince de bois (1914-1916) et Le Mandarin merveilleux (1919-1926). S’appuyant sur un livret de Menyhért Lengyel d’après un conte chinois, ce dernier fait scandale dès sa création à Cologne le 27 novembre 1926 — il sera d’ailleurs interdit en Hongrie, ce qui poussera Bartók à en tirer une suite pour orchestre. Pour les censeurs de l’époque, non seulement le sujet est chargé d’érotisme, mais son traitement par le compositeur, qui rappelle à bien des égards Le Sacre du printemps, est plus que suggestif. L’histoire est celle d’une fille perdue, que trois petits malfrats poussent à séduire le chaland pour mieux le dépouiller. L’une de leurs victimes, le fameux Mandarin, s’amourache jusqu’à s’y perdre, corps et âme. Ce parfum tragique se dissipera en partie avec le Concerto pour orchestre. Pourtant, lorsqu’il le compose en 1943, Bartók est exilé aux États-Unis, il vit dans le dénuement et est déjà très affaibli par la leucémie qui l’emportera. Cela ne l’empêche pas d’accoucher d’une œuvre qui évoque, selon lui, « le passage progressif de l’austérité […] et du chant funèbre […] à l’affirmation de la vie ». (fr)
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