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| - L’intrigue se déroule à Gaza - mais là s’arrête sa ressemblance avec notre brûlante actualité. Elle s’inspire de La Jérusalem délivrée (1580) du Tasse – mais, bien qu’elle mette en scène la douce Herminie et la magicienne Armide, qui fascina tant d’auteurs lyriques (de Lully à Dvorák, en passant par Haendel, Jommelli, Haydn, Gluck, Traetta, Rossini, etc.), elle ne s’intéresse ni à Tancrède, ni à Renaud, célèbres amants de ces dames. Vous n’êtes pas assez intrigués encore ? Sachez donc que cet opéra de Vivaldi, créé à Venise en 1718 (donc plus proche de la théâtralité d’Orlando furioso que de l’exubérance vocale de Griselda) nous est parvenu incomplet, privé de son second acte, qui a dû être reconstitué pour cette production, et qu’il s’agit de l’une des partitions du Prêtre roux où s’affiche le plus clairement sa prédilection pour la voix de contralto, à qui sont réservés cinq rôles sur sept ! Parmi lesquels celui de la fameuse sorcière, écrit pour l’impressionnante Antonia Merighi, abonnée aux rôles de manipulatrices (elle sera l’horrible Damira de La Verità in cimento et Rosmira dans la Partenope de Haendel), un rôle que le sombre velours de Sara Mingardo ne pourra que racheter. Rinaldo Alessandrini, montéverdien émérite, s’est fait une spécialité des Vivaldi les plus dramatiques (par exemple, de L’Olimpiade, enregistrée chez Naïve avec la même Mingardo) : pour cet inédit, il s’est entouré d’une équipe entièrement méditerranéenne. (fr)
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| - Concerto Italiano - Rinaldo Alessandrini
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P3 has note
| - L’intrigue se déroule à Gaza - mais là s’arrête sa ressemblance avec notre brûlante actualité. Elle s’inspire de La Jérusalem délivrée (1580) du Tasse – mais, bien qu’elle mette en scène la douce Herminie et la magicienne Armide, qui fascina tant d’auteurs lyriques (de Lully à Dvorák, en passant par Haendel, Jommelli, Haydn, Gluck, Traetta, Rossini, etc.), elle ne s’intéresse ni à Tancrède, ni à Renaud, célèbres amants de ces dames. Vous n’êtes pas assez intrigués encore ? Sachez donc que cet opéra de Vivaldi, créé à Venise en 1718 (donc plus proche de la théâtralité d’Orlando furioso que de l’exubérance vocale de Griselda) nous est parvenu incomplet, privé de son second acte, qui a dû être reconstitué pour cette production, et qu’il s’agit de l’une des partitions du Prêtre roux où s’affiche le plus clairement sa prédilection pour la voix de contralto, à qui sont réservés cinq rôles sur sept ! Parmi lesquels celui de la fameuse sorcière, écrit pour l’impressionnante Antonia Merighi, abonnée aux rôles de manipulatrices (elle sera l’horrible Damira de La Verità in cimento et Rosmira dans la Partenope de Haendel), un rôle que le sombre velours de Sara Mingardo ne pourra que racheter. Rinaldo Alessandrini, montéverdien émérite, s’est fait une spécialité des Vivaldi les plus dramatiques (par exemple, de L’Olimpiade, enregistrée chez Naïve avec la même Mingardo) : pour cet inédit, il s’est entouré d’une équipe entièrement méditerranéenne. (fr)
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