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| - Waltraud Meier vient de triompher cette rentrée à l’Opéra Bastille avec le rôle de Marie dans la nouvelle production de Wozzeck mise en scène par Christophe Marthaler aux côtés de Vincent Le Texier. Puis elle retrouve Isolde début novembre pour la version de concert du 2e acte de Tristan avec le Mahler Chamber Orchestra dirigé par Daniel Harding. Elle sera bientôt la Vénus du Tannhaüser dirigé par Kent Nagano à Munich, puis Ortrud du Lohengrin de Berlin avant de camper une nouvelle Kundry à l’Opéra de Vienne… Waltraud Meier est la soprano dramatique wagnérienne que toutes les scènes du monde s’arrachent et que tous les plus grands chefs réclament. Sa voix profonde, large, à la fois chaude et lumineuse, sa musicalité hors du commun, son talent d’actrice et sa présence irradiante laissent des interprétations souvent brûlantes (Isolde dans le Tristan de Peter Sellars / Bill Viola) et inoubliables (Marie dans le Wozzeck signé Chéreau / Barenboïm au Châtelet).
Pour celle que l’Opéra a comblé semble-t-il, le retour à la base, c’est à dire aux Lieder et à la formule du récital, est devenue une forme d’urgence. Pour son retour dans la série des Grandes Voix et pour son premier récital Salle Pleyel, Waltraud Meier a choisi des valeurs sûres : Wagner bien entendu, avec ses Wesendonck Lieder, un cycle bouleversant dont les textes signés Mathilde Wesendonck, laissent entendre déjà les prémices du rôle d’Isolde.
Le deuxième grand cycle est un autre chef-d’œuvre : les Quatre derniers Lieder de Strauss. Un adieu magnifique, à la fois incandescent et crépusculaire, par l’un des plus grands maîtres de la voix que fut Richard Strauss… Pas de Lied sans un hommage au maître du genre, Waltraud Meier nous livre également quelques pages éternelles de Schubert : la Truite, le Roi des Aulnes, Marguerite au rouet.
Schubert, Wagner, Strauss : une belle traversée dans le monde du Lied par une artiste rare et impérieuse et l’une des plus grandes voix d’aujourd’hui. (fr)
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| - Waltraud Meier vient de triompher cette rentrée à l’Opéra Bastille avec le rôle de Marie dans la nouvelle production de Wozzeck mise en scène par Christophe Marthaler aux côtés de Vincent Le Texier. Puis elle retrouve Isolde début novembre pour la version de concert du 2e acte de Tristan avec le Mahler Chamber Orchestra dirigé par Daniel Harding. Elle sera bientôt la Vénus du Tannhaüser dirigé par Kent Nagano à Munich, puis Ortrud du Lohengrin de Berlin avant de camper une nouvelle Kundry à l’Opéra de Vienne… Waltraud Meier est la soprano dramatique wagnérienne que toutes les scènes du monde s’arrachent et que tous les plus grands chefs réclament. Sa voix profonde, large, à la fois chaude et lumineuse, sa musicalité hors du commun, son talent d’actrice et sa présence irradiante laissent des interprétations souvent brûlantes (Isolde dans le Tristan de Peter Sellars / Bill Viola) et inoubliables (Marie dans le Wozzeck signé Chéreau / Barenboïm au Châtelet).
Pour celle que l’Opéra a comblé semble-t-il, le retour à la base, c’est à dire aux Lieder et à la formule du récital, est devenue une forme d’urgence. Pour son retour dans la série des Grandes Voix et pour son premier récital Salle Pleyel, Waltraud Meier a choisi des valeurs sûres : Wagner bien entendu, avec ses Wesendonck Lieder, un cycle bouleversant dont les textes signés Mathilde Wesendonck, laissent entendre déjà les prémices du rôle d’Isolde.
Le deuxième grand cycle est un autre chef-d’œuvre : les Quatre derniers Lieder de Strauss. Un adieu magnifique, à la fois incandescent et crépusculaire, par l’un des plus grands maîtres de la voix que fut Richard Strauss… Pas de Lied sans un hommage au maître du genre, Waltraud Meier nous livre également quelques pages éternelles de Schubert : la Truite, le Roi des Aulnes, Marguerite au rouet.
Schubert, Wagner, Strauss : une belle traversée dans le monde du Lied par une artiste rare et impérieuse et l’une des plus grandes voix d’aujourd’hui. (fr)
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