Attributes | Values |
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type
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label
| - Orchestre de Paris - Herbert Blomstedt - Till Fellner - Roland Daugareil
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comment
| - L’Orchestre de Paris fête les 85 ans d’Herbert Blomstedt. Une « vie de héros » d’une certaine façon pour celui qui a dirigé depuis cinquante ans tous les plus grands orchestres, et propagé là sa vision magnifiquement habitée des grandes partitions germaniques.
Strauss n’avait pas attendu un âge aussi respectable pour écrire son poème symphonique, puisqu’il explora ce registre au début de sa carrière, guettant le succès sur la scène lyrique qui lui avait été refusé jusque-là.
Cette Vie de Héros est à ce titre d’une étonnante ironie, car le héros c’est lui, Strauss, dans un autoportrait qui le voit batailler, railler les critiques cancaniers (ceux qui avaient étrillé son premier opéra Guntram), écrire la plus belle musique qui soit – riche en citations de ses œuvres précédentes – et mourir en apothéose. Sans oublier sa femme, dont le violon solo dépeint en arabesques périlleuses le caractère changeant, avant que tout l’orchestre ne plonge dans une sublime scène d’amour ! Un tel résumé pourra paraître comique, mais c’est là une musique brillante, magistrale, animée, que l’on regarde et entend avec un immense plaisir.
Beethoven n’était pas aussi goguenard en écrivant son Concerto pour piano n° 4. Pour autant, celui-ci est aussi narratif. Le deuxième mouvement évoque Orphée qui plaide aux enfers pour obtenir le retour à la vie d’Eurydice. L’imploration du piano est si belle et si poignante que les dieux à l’orchestre cèdent à l’émotion suscitée et le Concerto peut conclure sur un troisième mouvement d’une joie irrépressible. Probablement l’une des œuvres les plus immédiatement accessibles qui soit. (fr)
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Strauss n’avait pas attendu un âge aussi respectable pour écrire son poème symphonique, puisqu’il explora ce registre au début de sa carrière, guettant le succès sur la scène lyrique qui lui avait été refusé jusque-là.
Cette Vie de Héros est à ce titre d’une étonnante ironie, car le héros c’est lui, Strauss, dans un autoportrait qui le voit batailler, railler les critiques cancaniers (ceux qui avaient étrillé son premier opéra Guntram), écrire la plus belle musique qui soit – riche en citations de ses œuvres précédentes – et mourir en apothéose. Sans oublier sa femme, dont le violon solo dépeint en arabesques périlleuses le caractère changeant, avant que tout l’orchestre ne plonge dans une sublime scène d’amour ! Un tel résumé pourra paraître comique, mais c’est là une musique brillante, magistrale, animée, que l’on regarde et entend avec un immense plaisir.
Beethoven n’était pas aussi goguenard en écrivant son Concerto pour piano n° 4. Pour autant, celui-ci est aussi narratif. Le deuxième mouvement évoque Orphée qui plaide aux enfers pour obtenir le retour à la vie d’Eurydice. L’imploration du piano est si belle et si poignante que les dieux à l’orchestre cèdent à l’émotion suscitée et le Concerto peut conclure sur un troisième mouvement d’une joie irrépressible. Probablement l’une des œuvres les plus immédiatement accessibles qui soit. (fr)
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