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L'art de toucher le clavecin L'Art de toucher le clavecin

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Comprend 1 allemande et 8 préludes. Les préludes de François Couperin se distinguent de ceux de ses prédécesseurs. Le prélude à la Française (celui de Louis Couperin, de d'Anglebert) était issu des luthistes, et donc, non-mesuré. François Couperin s'en méfie ("Je déclare que les pièces doivent être exécutées comme je les ay marquées...sans augmentation ni diminution") et trouve une formule qui concilie rigueur et souplesse : des préludes mesurés par la lettre, et non-mesurés par l'esprit ("...ainsi, on peut hasarder de dire que dans beaucoup de choses la Musique ( par comparaison à la Poésie) a sa prose et ses vers"). Cette comparaison rend compte de la manière dont il faut lire ces préludes "mesurés" : ils sont, malgré leurs barres de mesures, et à l'exception du troisième, des sixième, septième et huitième, presque aussi libres ; ils imitent en fait l'improvisation luthée. Publié en 1716

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L'Art de toucher le clavecin

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L'art de toucher le clavecin

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Comprend 1 allemande et 8 préludes. Les préludes de François Couperin se distinguent de ceux de ses prédécesseurs. Le prélude à la Française (celui de Louis Couperin, de d'Anglebert) était issu des luthistes, et donc, non-mesuré. François Couperin s'en méfie ("Je déclare que les pièces doivent être exécutées comme je les ay marquées...sans augmentation ni diminution") et trouve une formule qui concilie rigueur et souplesse : des préludes mesurés par la lettre, et non-mesurés par l'esprit ("...ainsi, on peut hasarder de dire que dans beaucoup de choses la Musique ( par comparaison à la Poésie) a sa prose et ses vers"). Cette comparaison rend compte de la manière dont il faut lire ces préludes "mesurés" : ils sont, malgré leurs barres de mesures, et à l'exception du troisième, des sixième, septième et huitième, presque aussi libres ; ils imitent en fait l'improvisation luthée. Publié en 1716

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