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Orchestre de Paris - Juraj Valcuha - Yuja Wang
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Un programme imagé, venu de l’Europe centrale du début du XXe siècle. La ville de Galanta est aujourd’hui en Slovaquie, le pays natal du jeune chef Juraj Valcuha. C’est la ville où Zoltán Kodály passa son enfance, dans l’empire austro-hongrois finissant. Peu d’œuvres pour orchestre chez ce compositeur passionné par les traditions populaires qu’il contribua à transcrire et à préserver. Ses Danses de Galanta témoignent bien de cette préoccupation. D’abord lentes, elles s’emballent et transforment les musiciens de l’orchestre en tziganes endiablés. Dans son propos libre rempli de contrastes, le concerto de Prokofiev est, quant à lui, fantomatique, oscillant entre rêverie et cauchemar, lenteur somnolente et poursuite effrénée, pantomime ou B.O. de film mélancolique. Il requiert des doigts de fer – ceux de son compositeur – autant que de la poésie, jusqu’au nu, jusqu’au rire. Yuja Wang et Juraj Valcuha se retrouvent pour l’occasion, après un premier concert Rachmaninoff en 2011. Zemlinsky n’est pas en reste quant au souffle cinématographique. Mais chez ce grand héritier des derniers Romantiques, il ne s’agit pas de courts thèmes mais d’immenses plages d’un lyrisme irrésistible. Il y a dans sa Petite Sirène de quoi rhabiller de neuf des rayons entiers de la production hollywoodienne. Ce John Williams du début du siècle fut victime du nazisme vingt ans plus tard, classé dégénéré et forcé à l’exil aux Etats-Unis où il mourut dans l’anonymat complet. Sa partition, éparpillée, ne fut redonnée que dans les années 80. Luxuriante, haletante, touchante.
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Un programme imagé, venu de l’Europe centrale du début du XXe siècle. La ville de Galanta est aujourd’hui en Slovaquie, le pays natal du jeune chef Juraj Valcuha. C’est la ville où Zoltán Kodály passa son enfance, dans l’empire austro-hongrois finissant. Peu d’œuvres pour orchestre chez ce compositeur passionné par les traditions populaires qu’il contribua à transcrire et à préserver. Ses Danses de Galanta témoignent bien de cette préoccupation. D’abord lentes, elles s’emballent et transforment les musiciens de l’orchestre en tziganes endiablés. Dans son propos libre rempli de contrastes, le concerto de Prokofiev est, quant à lui, fantomatique, oscillant entre rêverie et cauchemar, lenteur somnolente et poursuite effrénée, pantomime ou B.O. de film mélancolique. Il requiert des doigts de fer – ceux de son compositeur – autant que de la poésie, jusqu’au nu, jusqu’au rire. Yuja Wang et Juraj Valcuha se retrouvent pour l’occasion, après un premier concert Rachmaninoff en 2011. Zemlinsky n’est pas en reste quant au souffle cinématographique. Mais chez ce grand héritier des derniers Romantiques, il ne s’agit pas de courts thèmes mais d’immenses plages d’un lyrisme irrésistible. Il y a dans sa Petite Sirène de quoi rhabiller de neuf des rayons entiers de la production hollywoodienne. Ce John Williams du début du siècle fut victime du nazisme vingt ans plus tard, classé dégénéré et forcé à l’exil aux Etats-Unis où il mourut dans l’anonymat complet. Sa partition, éparpillée, ne fut redonnée que dans les années 80. Luxuriante, haletante, touchante.
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