"Theseus game" . "Theseus game" . "Theseus game. Orchestre" . . "Theseus game. Orchestre" . . . . "Extrait de la note de programme : [...] \"Birtwistle n'avait pas fait appel \u00E0 deux chefs d'orchestre depuis sa 'trag\u00E9die lyrique', The Mask of Orpheus, qui requiert des effectifs immenses. L'ensemble instrumental est ici divis\u00E9 en deux groupes qui suivent chacun le tempo de l'un des chefs, ce qui donne deux flux temporels distincts. Ayant deux chefs \u00E0 sa disposition, le compositeur a pu \u00E9viter d'\u00E9crire une musique excessivement complexe : c'est l'intersection des deux groupes qui permet d'aboutir \u00E0 un r\u00E9sultat d'une s\u00E9duisante complexit\u00E9. Bien que lesmat\u00E9riaux des deux groupes soient souvent similaires, la s\u00E9paration demeure importante : une partie du drame vient de la mani\u00E8re dont la distance ou la proximit\u00E9 entre les deux groupes change constamment. Le titre de l'oeuvre fait allusion au mythe de Th\u00E9s\u00E9e, qui s'\u00E9chappa du labyrinthe du Minotaure gr\u00E2ce au fil que lui donna Ariane, sa bien-aim\u00E9e. Dans Theseus Game, le fil d'Ariane est figur\u00E9 par la m\u00E9lodie infinie qui tisse son chemin \u00E0 travers le 'labyrinthe' de l'ensemble instrumental. Birtwistle, comme il l'a expliqu\u00E9 lui-m\u00EAme, s'est int\u00E9ress\u00E9 ici \u00E0 l'id\u00E9e de 'quelque chose qui ne se repose jamais' ; c'est cette strate m\u00E9lodique qui donne \u00E0 l'ouvrage une continuit\u00E9 telle qu'on a l'impression d'entendre une musique en \u00E9tat de transition permanente. Les parties de l'ensemble instrumental sont con\u00E7ues en blocs et semblent revenir sans cesse au m\u00EAme endroit (comme on le ferait dans un labyrinthe) ; c'est donc la pr\u00E9sence constante de la m\u00E9lodie qui nous permet de trouver notre chemin auditif au sein de la complexit\u00E9 g\u00E9n\u00E9rale\" [...] Commande : Ruhr-Triennale, Betty Freeman, South Bank Centre, London Sinfonietta. D\u00E9dicace : \"to Elmar Weingarten\". Dur\u00E9e : 36 minutes"@fr . . . "0936040" . . . . "pour grand ensemble avec deux chefs" . . "Cr\u00E9\u00E9 le 3 septembre 2003, Duisburg-Nord, Landschaftspark, Gebl\u00E4sehalle, par l'Ensemble Modern, sous la direction de Martyn Brabbins et Pierre-Andre Valade. Edition : Boosey & Hawkes"@fr . "Extrait de la note de programme : [...] \"Birtwistle n'avait pas fait appel \u00E0 deux chefs d'orchestre depuis sa 'trag\u00E9die lyrique', The Mask of Orpheus, qui requiert des effectifs immenses. L'ensemble instrumental est ici divis\u00E9 en deux groupes qui suivent chacun le tempo de l'un des chefs, ce qui donne deux flux temporels distincts. Ayant deux chefs \u00E0 sa disposition, le compositeur a pu \u00E9viter d'\u00E9crire une musique excessivement complexe : c'est l'intersection des deux groupes qui permet d'aboutir \u00E0 un r\u00E9sultat d'une s\u00E9duisante complexit\u00E9. Bien que lesmat\u00E9riaux des deux groupes soient souvent similaires, la s\u00E9paration demeure importante : une partie du drame vient de la mani\u00E8re dont la distance ou la proximit\u00E9 entre les deux groupes change constamment. Le titre de l'oeuvre fait allusion au mythe de Th\u00E9s\u00E9e, qui s'\u00E9chappa du labyrinthe du Minotaure gr\u00E2ce au fil que lui donna Ariane, sa bien-aim\u00E9e. Dans Theseus Game, le fil d'Ariane est figur\u00E9 par la m\u00E9lodie infinie qui tisse son chemin \u00E0 travers le 'labyrinthe' de l'ensemble instrumental. Birtwistle, comme il l'a expliqu\u00E9 lui-m\u00EAme, s'est int\u00E9ress\u00E9 ici \u00E0 l'id\u00E9e de 'quelque chose qui ne se repose jamais' ; c'est cette strate m\u00E9lodique qui donne \u00E0 l'ouvrage une continuit\u00E9 telle qu'on a l'impression d'entendre une musique en \u00E9tat de transition permanente. Les parties de l'ensemble instrumental sont con\u00E7ues en blocs et semblent revenir sans cesse au m\u00EAme endroit (comme on le ferait dans un labyrinthe) ; c'est donc la pr\u00E9sence constante de la m\u00E9lodie qui nous permet de trouver notre chemin auditif au sein de la complexit\u00E9 g\u00E9n\u00E9rale\" [...] Commande : Ruhr-Triennale, Betty Freeman, South Bank Centre, London Sinfonietta. D\u00E9dicace : \"to Elmar Weingarten\". Dur\u00E9e : 36 minutes"@fr . "Cr\u00E9\u00E9 le 3 septembre 2003, Duisburg-Nord, Landschaftspark, Gebl\u00E4sehalle, par l'Ensemble Modern, sous la direction de Martyn Brabbins et Pierre-Andre Valade. Edition : Boosey & Hawkes"@fr . .