. . "cr\u00E9\u00E9e le 8 juin 1983 \u00E0 Lisbonne par le Quatuor Arditti."@fr . . . "Tetras" . "Commande de la Fondation Calouste Gulbenkian pour le quatuor Arditti. \"Tetras\" signifie \"quatre\" en grec. Extrait du commentaire de Max Noubel : \"La forme de cette pi\u00E8ce, comme souvent chez Xenakis, se caract\u00E9rise par un encha\u00EEnement de parties clairement perceptibles d\u00E8s la premi\u00E8re \u00E9coute. Elle peut se diviser en neuf sections distinctes mais \"contamin\u00E9es\" par des \u00E9l\u00E9ments r\u00E9currents issus d'autres parties. La premi\u00E8re section est principalement constitu\u00E9e \u00E0 partir de glissandi, le glissando \u00E9tant un geste musical, une \"signature\" qui, dans bien des oeuvres de Xenakis, constitue l'\u00E9l\u00E9ment de base de la musique. Cette section d\u00E9bute par une ondulation sonore du premier violon, sorte de bourdonnement nerveux relay\u00E9 par l'alto en doubles cordes. La seconde section est envahie par des bruits (diff\u00E9rents pizzicati, effets de percussions ou grincements de l'archet sur le chevalet) tandis que l'arri\u00E8re-plan est constitu\u00E9 de notes tenues suraigu\u00EBs jou\u00E9es en harmoniques. La troisi\u00E8me section ram\u00E8ne les glissandi devenus des sir\u00E8nes aigu\u00EBs puis, lorsque la texture se densifie, un foisonnement sonore ressemblant \u00E0 des cris d'oiseaux. A la quatri\u00E8me section essentiellement pointilliste succ\u00E8de une section homorythmique au cours de laquelle les instruments encha\u00EEnent obstin\u00E9ment des \"gammes\" montantes et descendantes que l'on peut entendre comme des glissandi pass\u00E9s au travers d'un crible. La sixi\u00E8me section fait entendre \u00E0 nouveau des glissandi mais jou\u00E9s sur le chevalet. La septi\u00E8me section laisse place \u00E0 un duo entre le premier violon et l'alto, auquel viendra se joindre par la suite le violoncelle. La huiti\u00E8me section entra\u00EEne les quatre instruments dans un d\u00E9cha\u00EEnement de forces conjugu\u00E9es fond\u00E9es sur des polyrythmes complexes. La derni\u00E8re section est une coda o\u00F9 des tr\u00E9molos serr\u00E9s \u00E9lectrisent la mati\u00E8re sonore avant de laisser l'oeuvre se terminer dans un climat de douceur et de calme inattendu.\""@fr . "Tetras" . "0770128" . . . "cr\u00E9\u00E9e le 8 juin 1983 \u00E0 Lisbonne par le Quatuor Arditti."@fr . . "Commande de la Fondation Calouste Gulbenkian pour le quatuor Arditti. \"Tetras\" signifie \"quatre\" en grec. Extrait du commentaire de Max Noubel : \"La forme de cette pi\u00E8ce, comme souvent chez Xenakis, se caract\u00E9rise par un encha\u00EEnement de parties clairement perceptibles d\u00E8s la premi\u00E8re \u00E9coute. Elle peut se diviser en neuf sections distinctes mais \"contamin\u00E9es\" par des \u00E9l\u00E9ments r\u00E9currents issus d'autres parties. La premi\u00E8re section est principalement constitu\u00E9e \u00E0 partir de glissandi, le glissando \u00E9tant un geste musical, une \"signature\" qui, dans bien des oeuvres de Xenakis, constitue l'\u00E9l\u00E9ment de base de la musique. Cette section d\u00E9bute par une ondulation sonore du premier violon, sorte de bourdonnement nerveux relay\u00E9 par l'alto en doubles cordes. La seconde section est envahie par des bruits (diff\u00E9rents pizzicati, effets de percussions ou grincements de l'archet sur le chevalet) tandis que l'arri\u00E8re-plan est constitu\u00E9 de notes tenues suraigu\u00EBs jou\u00E9es en harmoniques. La troisi\u00E8me section ram\u00E8ne les glissandi devenus des sir\u00E8nes aigu\u00EBs puis, lorsque la texture se densifie, un foisonnement sonore ressemblant \u00E0 des cris d'oiseaux. A la quatri\u00E8me section essentiellement pointilliste succ\u00E8de une section homorythmique au cours de laquelle les instruments encha\u00EEnent obstin\u00E9ment des \"gammes\" montantes et descendantes que l'on peut entendre comme des glissandi pass\u00E9s au travers d'un crible. La sixi\u00E8me section fait entendre \u00E0 nouveau des glissandi mais jou\u00E9s sur le chevalet. La septi\u00E8me section laisse place \u00E0 un duo entre le premier violon et l'alto, auquel viendra se joindre par la suite le violoncelle. La huiti\u00E8me section entra\u00EEne les quatre instruments dans un d\u00E9cha\u00EEnement de forces conjugu\u00E9es fond\u00E9es sur des polyrythmes complexes. La derni\u00E8re section est une coda o\u00F9 des tr\u00E9molos serr\u00E9s \u00E9lectrisent la mati\u00E8re sonore avant de laisser l'oeuvre se terminer dans un climat de douceur et de calme inattendu.\""@fr . "Tetras" . . . .