. . . . "e12365" . . "Au programme de ce concert, deux oeuvres fort diff\u00E9rentes. Avec La Navarraise, il a souvent \u00E9t\u00E9 dit que Massenet s\u2019essayait au v\u00E9risme \u00E0 l\u2019italienne. Certes sa bri\u00E8vet\u00E9, la peinture de passions exacerb\u00E9es et de situations crues, la pr\u00E9sence d\u2019un interm\u00E8de et m\u00EAme l\u2019\u00E9criture d\u00E9volue \u00E0 l\u2019h\u00E9ro\u00EFne autorisent cette comparaison. Mais au r\u00F4le d\u2019Araquil l\u2019auteur r\u00E9serve cette belle ligne de chant o\u00F9 Alagna devrait faire merveille, comme dans le fr\u00E9missant \u00AB \u00F4 bien aim\u00E9e \u00BB.\n\n L\u2019op\u00E9ra de David Alagna, Le Dernier Jour d\u2019un condamn\u00E9, \u00E9crit en 2007 en collaboration avec ses fr\u00E8res Frederico et Roberto, s\u2019inspire du roman \u00E9ponyme de Victor Hugo. Celui-ci, indign\u00E9 par les abus de la R\u00E9volution Fran\u00E7aise, s\u2019int\u00E9ressa profond\u00E9ment \u00E0 la peine de mort, contre laquelle il protesta de nombreuses fois dans ses textes. En 1829, il publia un roman, Le Dernier Jour d\u2019un condamn\u00E9, qui se pr\u00E9sentait comme le journal intime d\u2019un homme dont il ne reste que vingt-quatre heures avant l\u2019ex\u00E9cution. Dans l\u2019op\u00E9ra de David Alagna, le spectateur peut ainsi suivre le dernier jour de deux condamn\u00E9s \u00E0 mort, dans deux cellules diff\u00E9rentes. Dans la premi\u00E8re, se trouve un homme qui attend ses derniers instants, dans les ann\u00E9es 1820 ; dans l\u2019autre, c\u2019est une femme qui attend de purger sa peine, au XXIe si\u00E8cle, dans un pays ind\u00E9termin\u00E9. Les deux protagonistes du spectacle sont des gens coupables mais ordinaires, qui \u2013 dans l\u2019attente de leur punition \u2013 se d\u00E9battent \u00E0 travers une large gamme de sentiments : de la peur \u00E0 la rage, du remords au souvenir d\u00E9sesp\u00E9r\u00E9 de leur \u00AB vie d\u2019avant \u00BB et de leurs enfants, et qui esp\u00E8rent jusqu\u2019au dernier moment pouvoir \u00E9chapper au ch\u00E2timent. Mais, si les personnages sont emprisonn\u00E9s, les voix sont libres et David Alagna est parvenu \u00E0 composer une musique introspective \u00E0 la fois tonale et nouvelle.\n\n Ce diptyque sera l\u2019occasion pour Roberto Alagna de retrouver deux r\u00F4les magnifiques qu\u2019il a d\u00E9j\u00E0 chant\u00E9s avec succ\u00E8s. Il partagera la sc\u00E8ne de la Salle Pleyel avec une \u00E9blouissante palette de chanteurs, dont la mezzo-soprano Karine Deshayes, l\u2019Orchestre National de France et Les Cris de Paris sous la direction de Fr\u00E9d\u00E9ric Chaslin."@fr . . . "concert"@fr . . . "Orchestre National de France - Fr\u00E9d\u00E9ric Chaslin" . "Au programme de ce concert, deux oeuvres fort diff\u00E9rentes. Avec La Navarraise, il a souvent \u00E9t\u00E9 dit que Massenet s\u2019essayait au v\u00E9risme \u00E0 l\u2019italienne. Certes sa bri\u00E8vet\u00E9, la peinture de passions exacerb\u00E9es et de situations crues, la pr\u00E9sence d\u2019un interm\u00E8de et m\u00EAme l\u2019\u00E9criture d\u00E9volue \u00E0 l\u2019h\u00E9ro\u00EFne autorisent cette comparaison. Mais au r\u00F4le d\u2019Araquil l\u2019auteur r\u00E9serve cette belle ligne de chant o\u00F9 Alagna devrait faire merveille, comme dans le fr\u00E9missant \u00AB \u00F4 bien aim\u00E9e \u00BB.\n\n L\u2019op\u00E9ra de David Alagna, Le Dernier Jour d\u2019un condamn\u00E9, \u00E9crit en 2007 en collaboration avec ses fr\u00E8res Frederico et Roberto, s\u2019inspire du roman \u00E9ponyme de Victor Hugo. Celui-ci, indign\u00E9 par les abus de la R\u00E9volution Fran\u00E7aise, s\u2019int\u00E9ressa profond\u00E9ment \u00E0 la peine de mort, contre laquelle il protesta de nombreuses fois dans ses textes. En 1829, il publia un roman, Le Dernier Jour d\u2019un condamn\u00E9, qui se pr\u00E9sentait comme le journal intime d\u2019un homme dont il ne reste que vingt-quatre heures avant l\u2019ex\u00E9cution. Dans l\u2019op\u00E9ra de David Alagna, le spectateur peut ainsi suivre le dernier jour de deux condamn\u00E9s \u00E0 mort, dans deux cellules diff\u00E9rentes. Dans la premi\u00E8re, se trouve un homme qui attend ses derniers instants, dans les ann\u00E9es 1820 ; dans l\u2019autre, c\u2019est une femme qui attend de purger sa peine, au XXIe si\u00E8cle, dans un pays ind\u00E9termin\u00E9. Les deux protagonistes du spectacle sont des gens coupables mais ordinaires, qui \u2013 dans l\u2019attente de leur punition \u2013 se d\u00E9battent \u00E0 travers une large gamme de sentiments : de la peur \u00E0 la rage, du remords au souvenir d\u00E9sesp\u00E9r\u00E9 de leur \u00AB vie d\u2019avant \u00BB et de leurs enfants, et qui esp\u00E8rent jusqu\u2019au dernier moment pouvoir \u00E9chapper au ch\u00E2timent. Mais, si les personnages sont emprisonn\u00E9s, les voix sont libres et David Alagna est parvenu \u00E0 composer une musique introspective \u00E0 la fois tonale et nouvelle.\n\n Ce diptyque sera l\u2019occasion pour Roberto Alagna de retrouver deux r\u00F4les magnifiques qu\u2019il a d\u00E9j\u00E0 chant\u00E9s avec succ\u00E8s. Il partagera la sc\u00E8ne de la Salle Pleyel avec une \u00E9blouissante palette de chanteurs, dont la mezzo-soprano Karine Deshayes, l\u2019Orchestre National de France et Les Cris de Paris sous la direction de Fr\u00E9d\u00E9ric Chaslin."@fr . . "La Navarraise - Roberto Alagna" . . . . . . . . . "La Navarraise - Roberto Alagna" .