. . . . . . . . "Dans ce thriller \u00E0 l\u2019antique (1643), aucun personnage n\u2019est tout blanc ni tout noir : le jeune N\u00E9ron et l\u2019intrigante Popp\u00E9e sont pr\u00EAts \u00E0 tout pour s\u2019aimer, l\u2019imp\u00E9ratrice Octavie m\u00E9dite le meurtre de sa rivale, qu\u2019elle confie au falot Othon, le sage S\u00E9n\u00E8que sermonne tout le monde (avant d\u2019\u00EAtre accul\u00E9 au suicide) et la \u00AB douce \u00BB Drusilla pr\u00EAte avec joie son concours (et ses v\u00EAtements) \u00E0 l\u2019assassinat projet\u00E9. Si le livret shakespearien de Busenello est passionnant, la musique dont le drape un Monteverdi de soixante-quinze ans (second\u00E9, sans doute, d\u2019autres musiciens, tels Ferrari et Cavalli) ne l\u2019est pas moins, malgr\u00E9 l\u2019\u00E9conomie de ses moyens (la basse continue et quelques instruments pour les ritournelles), qu\u2019elle joue le jeu de la noble d\u00E9clamation (pour les vaincus) ou de l\u2019exub\u00E9rante ivresse vocale (pour les vainqueurs). De N\u00E9ron, qu\u2019il incarne aussi dans l\u2019Agrippina de Haendel, Philippe Jaroussky a quasiment fait son embl\u00E8me (il est l\u2019un des rares contre-t\u00E9nors \u00E0 pouvoir assumer cette longue partie aigu\u00EB) et il en va de m\u00EAme pour la belle et brillante Danielle de Niese avec Popp\u00E9e, tandis que William Christie, grand sp\u00E9cialiste du \u00AB parler en chantant \u00BB (comme on appelait autre fois le r\u00E9citatif), nous a d\u00E9j\u00E0 offert un Retour d\u2019Ulysse (le pr\u00E9c\u00E9dent op\u00E9ra de Monteverdi) de r\u00E9f\u00E9rence, au Festival d\u2019Aix de 2002. C\u2019est donc peut-\u00EAtre l\u2019Octavie d\u2019Anna Bonitatibus que l\u2019on viendra d\u00E9couvrir en priorit\u00E9, dans cette production qui devrait s\u00E9duire amateurs de th\u00E9\u00E2tre comme f\u00E9rus de bel canto."@fr . . . . . . . . . . . . "Dans ce thriller \u00E0 l\u2019antique (1643), aucun personnage n\u2019est tout blanc ni tout noir : le jeune N\u00E9ron et l\u2019intrigante Popp\u00E9e sont pr\u00EAts \u00E0 tout pour s\u2019aimer, l\u2019imp\u00E9ratrice Octavie m\u00E9dite le meurtre de sa rivale, qu\u2019elle confie au falot Othon, le sage S\u00E9n\u00E8que sermonne tout le monde (avant d\u2019\u00EAtre accul\u00E9 au suicide) et la \u00AB douce \u00BB Drusilla pr\u00EAte avec joie son concours (et ses v\u00EAtements) \u00E0 l\u2019assassinat projet\u00E9. Si le livret shakespearien de Busenello est passionnant, la musique dont le drape un Monteverdi de soixante-quinze ans (second\u00E9, sans doute, d\u2019autres musiciens, tels Ferrari et Cavalli) ne l\u2019est pas moins, malgr\u00E9 l\u2019\u00E9conomie de ses moyens (la basse continue et quelques instruments pour les ritournelles), qu\u2019elle joue le jeu de la noble d\u00E9clamation (pour les vaincus) ou de l\u2019exub\u00E9rante ivresse vocale (pour les vainqueurs). De N\u00E9ron, qu\u2019il incarne aussi dans l\u2019Agrippina de Haendel, Philippe Jaroussky a quasiment fait son embl\u00E8me (il est l\u2019un des rares contre-t\u00E9nors \u00E0 pouvoir assumer cette longue partie aigu\u00EB) et il en va de m\u00EAme pour la belle et brillante Danielle de Niese avec Popp\u00E9e, tandis que William Christie, grand sp\u00E9cialiste du \u00AB parler en chantant \u00BB (comme on appelait autre fois le r\u00E9citatif), nous a d\u00E9j\u00E0 offert un Retour d\u2019Ulysse (le pr\u00E9c\u00E9dent op\u00E9ra de Monteverdi) de r\u00E9f\u00E9rence, au Festival d\u2019Aix de 2002. C\u2019est donc peut-\u00EAtre l\u2019Octavie d\u2019Anna Bonitatibus que l\u2019on viendra d\u00E9couvrir en priorit\u00E9, dans cette production qui devrait s\u00E9duire amateurs de th\u00E9\u00E2tre comme f\u00E9rus de bel canto."@fr . . . . . . . . . "Les Arts Florissants - William Christie" . "e6577" . "Le Couronnement de Popp\u00E9e de Monteverdi" . . . . . . . "Le Couronnement de Popp\u00E9e de Monteverdi" . . . "concert"@fr . . .