. . . . . . "concert"@fr . "e13279" . . . . . . . "Orchestre de Paris - Paavo J\u00E4rvi - Jean-Fr\u00E9d\u00E9ric Neuburger - Thierry Escaich" . "Grand promoteur de Sibelius, Paavo J\u00E4rvi ajoute ce soir au r\u00E9pertoire de l\u2019Orchestre de Paris la suite Kar\u00E9lia, qui offre de magnifiques climats sonores. D\u2019abord musique de sc\u00E8ne avant d\u2019\u00EAtre morcel\u00E9e en plusieurs partitions, il s\u2019agit d\u2019une \u00E9vocation de l\u2019histoire de la Car\u00E9lie, \u00E0 l\u2019est de la Finlande, conquise par la Su\u00E8de avant d\u2019\u00EAtre annex\u00E9e par l\u2019Empire russe. Le choix de ce th\u00E8me \u00E9tait bien s\u00FBr l\u2019expression du nationalisme croissant qui m\u00E8nerait \u00E0 la br\u00E8ve ind\u00E9pendance finlandaise en 1917, vingt-cinq ans plus tard. \n L\u2019association avec le Concerto pour la main gauche de Ravel ram\u00E8ne la musique dans l\u2019Histoire, qui fait un bond jusqu\u2019\u00E0 l\u2019entre-deux guerres. Mis en chantier peu apr\u00E8s le Bol\u00E9ro, c\u2019est une commande du pianiste autrichien Paul Wittgenstein, qui avait perdu le bras droit pendant la Premi\u00E8re Guerre Mondiale. \u00C9nergique, rythmique, stup\u00E9fiant parce qu\u2019il ne met en jeu qu\u2019une main, il est, disait la soliste du d\u00E9but du XXe si\u00E8cle Marguerite Long, \u00AB aux dimensions d\u2019un univers calcin\u00E9 \u00BB. \n Paavo J\u00E4rvi termine son concert avec la grande partition de Saint-Sa\u00EBns, avec laquelle le genre symphonique rena\u00EEt en France. L\u2019auteur de la Danse Macabre et du Carnaval des Animaux, grand annonciateur de la musique fran\u00E7aise face \u00E0 Wagner, compositeur prolixe, voyageur infatigable, tout \u00E0 fait de son \u00E9poque dans le go\u00FBt du colossal, signe l\u00E0 une cr\u00E9ation originale, \u00E0 laquelle l\u2019orgue participe \u00E0 \u00E9toffer le son avant d\u2019exploser dans le final maestuoso."@fr . . "Orchestre de Paris - Paavo J\u00E4rvi - Jean-Fr\u00E9d\u00E9ric Neuburger - Thierry Escaich" . "Grand promoteur de Sibelius, Paavo J\u00E4rvi ajoute ce soir au r\u00E9pertoire de l\u2019Orchestre de Paris la suite Kar\u00E9lia, qui offre de magnifiques climats sonores. D\u2019abord musique de sc\u00E8ne avant d\u2019\u00EAtre morcel\u00E9e en plusieurs partitions, il s\u2019agit d\u2019une \u00E9vocation de l\u2019histoire de la Car\u00E9lie, \u00E0 l\u2019est de la Finlande, conquise par la Su\u00E8de avant d\u2019\u00EAtre annex\u00E9e par l\u2019Empire russe. Le choix de ce th\u00E8me \u00E9tait bien s\u00FBr l\u2019expression du nationalisme croissant qui m\u00E8nerait \u00E0 la br\u00E8ve ind\u00E9pendance finlandaise en 1917, vingt-cinq ans plus tard. \n L\u2019association avec le Concerto pour la main gauche de Ravel ram\u00E8ne la musique dans l\u2019Histoire, qui fait un bond jusqu\u2019\u00E0 l\u2019entre-deux guerres. Mis en chantier peu apr\u00E8s le Bol\u00E9ro, c\u2019est une commande du pianiste autrichien Paul Wittgenstein, qui avait perdu le bras droit pendant la Premi\u00E8re Guerre Mondiale. \u00C9nergique, rythmique, stup\u00E9fiant parce qu\u2019il ne met en jeu qu\u2019une main, il est, disait la soliste du d\u00E9but du XXe si\u00E8cle Marguerite Long, \u00AB aux dimensions d\u2019un univers calcin\u00E9 \u00BB. \n Paavo J\u00E4rvi termine son concert avec la grande partition de Saint-Sa\u00EBns, avec laquelle le genre symphonique rena\u00EEt en France. L\u2019auteur de la Danse Macabre et du Carnaval des Animaux, grand annonciateur de la musique fran\u00E7aise face \u00E0 Wagner, compositeur prolixe, voyageur infatigable, tout \u00E0 fait de son \u00E9poque dans le go\u00FBt du colossal, signe l\u00E0 une cr\u00E9ation originale, \u00E0 laquelle l\u2019orgue participe \u00E0 \u00E9toffer le son avant d\u2019exploser dans le final maestuoso."@fr .