"Cr\u00E9\u00E9 en 1981"@fr . "Cet \"opera di musica immaginistica\" utilise des textes tir\u00E9s de l'Encyclop\u00E9die de Diderot et d'Alembert consacr\u00E9s aux arts et aux m\u00E9tiers. L'ex\u00E9cution requiert la pr\u00E9sence d'artisans : p\u00E2tissier, ma\u00E7on, taillandier, tailleur de pierre, menuisier, tonnelier, fourbisseur, forgeron...). Extrait du commentaire d'H. Le Tanneur : \"L'originalit\u00E9 du projet consiste \u00E0 convier sur un plateau les artisans en personne , qui sont invit\u00E9s \u00E0 \"jouer leur propre r\u00F4le\", autrement dit \u00E0 ex\u00E9cuter les gestes de leurs m\u00E9tiers respectifs. L'oeuvre est interpr\u00E9t\u00E9e en partie par des non-musiciens, sugg\u00E9rant volontiers un surgissement spontan\u00E9, une rumeur expressive. Soit, en quelque sorte, un art des bruits - \u00E0 cela pr\u00E8s que les sons \u00E9mis par ces artisans au travail sont \u00E9videmment organis\u00E9s, agenc\u00E9s par le compositeur et finalement ins\u00E9r\u00E9s dans une d\u00E9marche formelle qui lie \u00E9troitement th\u00E9\u00E2tre et musique. En effet, chaque son \u00E9mis par cet ensemble correspond non seulement \u00E0 une action, mais aussi aux outils sp\u00E9cifiques avec lesquels l'action en question est ex\u00E9cut\u00E9e : marteau, ciseau, scie, burin, masse, rabot, etc. [...] Prenant sa source dans un quotidien vou\u00E9 au d\u00E9clin avec la disparition de certains corps de m\u00E9tier, c'est d'abord un paysage sonore, une rumeur qui s'enfle et prend mille aspects diff\u00E9rents - variant du plus haut au plus t\u00E9nu en fonction des gestes effectu\u00E9s, du marteau que l'on frappe aux bruits de coquilles d'oeufs bris\u00E9es, tandis qu'un choeur f\u00E9minin chante, crie ou murmure une liste de noms \u00E0 l'infini. L'ensemble admirablement rythm\u00E9 produit, entre tension et rel\u00E2chement, un effet envo\u00FBtant,hypnotique, aussi \u00E9trange que fascinant.\""@fr . . . . "Experimentum mundi" . "Cr\u00E9\u00E9 en 1981"@fr . . "Cet \"opera di musica immaginistica\" utilise des textes tir\u00E9s de l'Encyclop\u00E9die de Diderot et d'Alembert consacr\u00E9s aux arts et aux m\u00E9tiers. L'ex\u00E9cution requiert la pr\u00E9sence d'artisans : p\u00E2tissier, ma\u00E7on, taillandier, tailleur de pierre, menuisier, tonnelier, fourbisseur, forgeron...). Extrait du commentaire d'H. Le Tanneur : \"L'originalit\u00E9 du projet consiste \u00E0 convier sur un plateau les artisans en personne , qui sont invit\u00E9s \u00E0 \"jouer leur propre r\u00F4le\", autrement dit \u00E0 ex\u00E9cuter les gestes de leurs m\u00E9tiers respectifs. L'oeuvre est interpr\u00E9t\u00E9e en partie par des non-musiciens, sugg\u00E9rant volontiers un surgissement spontan\u00E9, une rumeur expressive. Soit, en quelque sorte, un art des bruits - \u00E0 cela pr\u00E8s que les sons \u00E9mis par ces artisans au travail sont \u00E9videmment organis\u00E9s, agenc\u00E9s par le compositeur et finalement ins\u00E9r\u00E9s dans une d\u00E9marche formelle qui lie \u00E9troitement th\u00E9\u00E2tre et musique. En effet, chaque son \u00E9mis par cet ensemble correspond non seulement \u00E0 une action, mais aussi aux outils sp\u00E9cifiques avec lesquels l'action en question est ex\u00E9cut\u00E9e : marteau, ciseau, scie, burin, masse, rabot, etc. [...] Prenant sa source dans un quotidien vou\u00E9 au d\u00E9clin avec la disparition de certains corps de m\u00E9tier, c'est d'abord un paysage sonore, une rumeur qui s'enfle et prend mille aspects diff\u00E9rents - variant du plus haut au plus t\u00E9nu en fonction des gestes effectu\u00E9s, du marteau que l'on frappe aux bruits de coquilles d'oeufs bris\u00E9es, tandis qu'un choeur f\u00E9minin chante, crie ou murmure une liste de noms \u00E0 l'infini. L'ensemble admirablement rythm\u00E9 produit, entre tension et rel\u00E2chement, un effet envo\u00FBtant,hypnotique, aussi \u00E9trange que fascinant.\""@fr . . "0825384" . . . "Experimentum mundi" . . "Experimentum mundi" . . . .