comment
| - André Charles Prosper Messager (* 30. Dezember 1853 in Montluçon, Département Allier; † 24. Februar 1929 in Paris) war ein französischer Dirigent und Komponist. André Messager absolvierte eine Ausbildung als Kirchenmusiker in Paris, zeitweise als Schüler von Camille Saint-Saëns, und war darauf an verschiedenen Kirchen als Organist und Kapellmeister tätig. Mehr und mehr widmete er sich der Komposition und machte sich darin einen Namen. (de)
- André Charles Prosper Messager (French: [mɛsaʒe]; 30 December 1853 – 24 February 1929) was a French composer, organist, pianist, conductor and administrator. His stage compositions included ballets and 30 opéra comiques and operettas, among which Véronique had lasting success, with Les p'tites Michu and Monsieur Beaucaire also enjoying international success. (en)
- André Charles Prosper Messager (Montluçon, 30 de diciembre de 1853 - 1929) fue un compositor y director de orquesta francés. (es)
- André Charles Prosper Messager (Montluçon, 30 december 1853 – Parijs, 24 februari 1929) was een Frans dirigent en componist. (nl)
- André Charles Prosper Messager (n. 30 Dezembro, 1853 - f. 24 Fevereiro, 1929), em França, músico e compositor, nasceu em Montluçon. (pt)
- André MessagerFichier:André Messager.jpg André Messager est un compositeur et chef d'orchestre français, né à Montluçon le 30 décembre 1853 et mort à Paris le 24 février 1929. (fr)
- Андре Шарль Проспер Мессаже (фр. André Charles Prosper Messager) — французский композитор, органист, пианист и дирижёр, член Академии изящных искусств. (ru)
- アンドレ・シャルル・プロスペ・メサジェ(André Charles Prosper Messager, 1853年12月30日 モンリュソン - 1929年2月24日 パリ)は、フランス近代の作曲家、指揮者。もとは宗教曲の作曲家だったが、後期ロマン派音楽の流れを汲むオペラやオペレッタの創作に転じた。オペラでは異国趣味の要素も見られる。 (ja)
- 安德烈·夏尔·普罗斯佩·梅萨热(法语:André Charles Prosper Messager ,1853年12月30日-1929年2月24日),法国作曲家。早年从圣桑和福莱学习,并与他们成为好友,后来曾担任管风琴师,1898年起在巴黎喜歌剧院任指挥,后又到伦敦任英国皇家歌剧院的指挥。一战爆发后,他避居瑞士,回国后曾与贾吉列夫合作。梅萨热是奥芬巴赫之后最著名的法国喜歌剧作曲家,生前作品非常流行,但现在演出不多。 (zh)
- André Messager est né à Montluçon (Allier) le 30 décembre 1853. Dans sa famille, aisée à lépoque de sa naissance, on ne rencontre pas de musicien. C'est donc en dehors delle que se dessinera sa vocation. Il fait ses études chez les pères maristes où lui sont données quelques leçons de piano. Il a 14 ou 15 ans lorsqu'il reçoit les leçons d'un véritable professeur. Brusquement ruinés, les parents du jeune Messager ne peuvent plus envisager pour leur fils de longues et coûteuses études. Ils obtiennent toutefois une bourse qui permet au jeune homme, alors âgé de 16 ans, d'entrer à l'école Niedermeyer. Messager apprend son métier dans d'excellentes conditions avec Gigout puis Saint-Saëns comme professeurs. Il quitte l'école Niedermeyer en 1874. Pour gagner sa vie, il devient organiste à Saint-Sulpice. Pendant 10 ans, il s'en tiendra à ce métier de musicien pauvre. Cherchant de l'argent, il participera toutefois à plusieurs concours. Ainsi, en 1875, il compose une symphonie pour grand orchestre avec laquelle il obtient le prix attribué par la Société des Auteurs et Compositeurs. Cette oeuvre est donnée en 1878 aux Concerts du Châtelet, dirigés par Colonne. Il compose également à cette époque deux cantates "Prométhée enchaîné" et "Don Juan et Haydée". Il se produit pendant une courte période à l'Eden-Théâtre de Bruxelles, où il apprend la direction d'orchestre. En 1884, il tient le grand orgue de Saint-Paul-Saint-Louis. En 1882, il est maître de Chapelle à Sainte-Marie les Batignolles, où il a Claude Terrasse comme assistant. Mais le théâtre est le débouché le plus fructueux pour un jeune musicien, à condition d'être connu. Pour ce faire, il accepte la place de chef d'orchestre et de compositeur attitré de ballets aux Folies-Bergère. Vers les années 1880, il se cherche, lorsque le hasard lui fait aborder le théâtre lyrique et décide ainsi de son avenir. Son éditeur lui demande de terminer l'opérette commencée par Firmin Bernicat, jeune musicien talentueux qui vient de mourir en laissant inachevée son opérette François-les-Bas-Bleus. Messager s'acquitte de sa tâche en composant 13 des 25 morceaux de l'ouvrage, en en terminant quelques-uns et se chargeant de l'orchestration. François-les-Bas-Bleus est représenté avec succès le 8 novembre 1883. 1883, c'est également l'année où Messager épouse une vague cousine par alliance, Mlle Edith Clouet. Il compose à cette époque un recueil de mélodies. Messager commence à sortir de l'incognito, les théâtres s'ouvrent devant lui. Ses premiers succès : les opérettes La Fauvette du Temple (17 novembre 1885) et La Béarnaise (12 décembre 1885), chantée par Jeanne Granier, son ballet Les deux pigeons représentés sur la scène de l'Opéra (18 octobre 1886). Son opéra-comique Le Bourgeois de Calais (1887) et son opérette Le mari de la Reine(1889) sont des échecs. Par contre Isoline, conte de fée lyrique est bien accueilli.(1888). A cette époque Messager publie une série duvres pour piano.
Parallèlement à celle de compositeur, Messager entame une carrière de chef d'orchestre. Il débute en 1892 comme chef wagnérien en dirigeant La Walkyrie à Marseille. En 1890, il avait fait représenter salle Favart son opéra-comique La Basoche, oeuvre d'une rare qualité. Les années suivantes, Messager, qui a besoin d'argent, travaille souvent sur commande et ne donne pas le meilleur de sa production. De plus, il a des ennuis sentimentaux et divorce. Madame Chrysanthème (comédie lyrique) et Miss Dollar (opérette) ne sont pas des succès. En 1894, à Londres, il présente une nouvelle opérette Mirette, composée en collaboration avec Miss Hope Temple, musicienne qu'il devait bientôt épouser et dont il divorcera quelques années plus tard.
La fin du XIX° et le début du XX° siècle sont considérés comme la période la plus brillante de Messager. Comme compositeur, il s'associe aux librettistes Vanloo et Duval pour produire Les p'tites Michu (1897), Véronique (1898) avec le couple Jean Périer/ Mariette Sully, et Les Dragons de (fr)
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| - André Messager est né à Montluçon (Allier) le 30 décembre 1853. Dans sa famille, aisée à lépoque de sa naissance, on ne rencontre pas de musicien. C'est donc en dehors delle que se dessinera sa vocation. Il fait ses études chez les pères maristes où lui sont données quelques leçons de piano. Il a 14 ou 15 ans lorsqu'il reçoit les leçons d'un véritable professeur. Brusquement ruinés, les parents du jeune Messager ne peuvent plus envisager pour leur fils de longues et coûteuses études. Ils obtiennent toutefois une bourse qui permet au jeune homme, alors âgé de 16 ans, d'entrer à l'école Niedermeyer. Messager apprend son métier dans d'excellentes conditions avec Gigout puis Saint-Saëns comme professeurs. Il quitte l'école Niedermeyer en 1874. Pour gagner sa vie, il devient organiste à Saint-Sulpice. Pendant 10 ans, il s'en tiendra à ce métier de musicien pauvre. Cherchant de l'argent, il participera toutefois à plusieurs concours. Ainsi, en 1875, il compose une symphonie pour grand orchestre avec laquelle il obtient le prix attribué par la Société des Auteurs et Compositeurs. Cette oeuvre est donnée en 1878 aux Concerts du Châtelet, dirigés par Colonne. Il compose également à cette époque deux cantates "Prométhée enchaîné" et "Don Juan et Haydée". Il se produit pendant une courte période à l'Eden-Théâtre de Bruxelles, où il apprend la direction d'orchestre. En 1884, il tient le grand orgue de Saint-Paul-Saint-Louis. En 1882, il est maître de Chapelle à Sainte-Marie les Batignolles, où il a Claude Terrasse comme assistant. Mais le théâtre est le débouché le plus fructueux pour un jeune musicien, à condition d'être connu. Pour ce faire, il accepte la place de chef d'orchestre et de compositeur attitré de ballets aux Folies-Bergère. Vers les années 1880, il se cherche, lorsque le hasard lui fait aborder le théâtre lyrique et décide ainsi de son avenir. Son éditeur lui demande de terminer l'opérette commencée par Firmin Bernicat, jeune musicien talentueux qui vient de mourir en laissant inachevée son opérette François-les-Bas-Bleus. Messager s'acquitte de sa tâche en composant 13 des 25 morceaux de l'ouvrage, en en terminant quelques-uns et se chargeant de l'orchestration. François-les-Bas-Bleus est représenté avec succès le 8 novembre 1883. 1883, c'est également l'année où Messager épouse une vague cousine par alliance, Mlle Edith Clouet. Il compose à cette époque un recueil de mélodies. Messager commence à sortir de l'incognito, les théâtres s'ouvrent devant lui. Ses premiers succès : les opérettes La Fauvette du Temple (17 novembre 1885) et La Béarnaise (12 décembre 1885), chantée par Jeanne Granier, son ballet Les deux pigeons représentés sur la scène de l'Opéra (18 octobre 1886). Son opéra-comique Le Bourgeois de Calais (1887) et son opérette Le mari de la Reine(1889) sont des échecs. Par contre Isoline, conte de fée lyrique est bien accueilli.(1888). A cette époque Messager publie une série duvres pour piano.
Parallèlement à celle de compositeur, Messager entame une carrière de chef d'orchestre. Il débute en 1892 comme chef wagnérien en dirigeant La Walkyrie à Marseille. En 1890, il avait fait représenter salle Favart son opéra-comique La Basoche, oeuvre d'une rare qualité. Les années suivantes, Messager, qui a besoin d'argent, travaille souvent sur commande et ne donne pas le meilleur de sa production. De plus, il a des ennuis sentimentaux et divorce. Madame Chrysanthème (comédie lyrique) et Miss Dollar (opérette) ne sont pas des succès. En 1894, à Londres, il présente une nouvelle opérette Mirette, composée en collaboration avec Miss Hope Temple, musicienne qu'il devait bientôt épouser et dont il divorcera quelques années plus tard.
La fin du XIX° et le début du XX° siècle sont considérés comme la période la plus brillante de Messager. Comme compositeur, il s'associe aux librettistes Vanloo et Duval pour produire Les p'tites Michu (1897), Véronique (1898) avec le couple Jean Périer/ Mariette Sully, et Les Dragons de (fr)
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