About: Anne-Fleur Inizan     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

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  • Anne-Fleur Inizan
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  • Anne-Fleur Inizan, chanteuse lyrique. Vous êtes au début de votre carrière artistique.C'est votre métier ? Oui, je suis chanteuse d'opéra. À 31 ans, ça peut paraître tard pour entrer sur le marché du travail. Mais c'est normal dans ce domaine. On ne peut commencer à travailler son instrument (NDLR : sa voix) qu'à l'âge de 20 ans, le temps que le corps et la personnalité vocale se développent et soient bien installés. Maintenant, je suis lancée. J'ai passé une audition, il y a huit mois pour jouer Carmen. La première représentation a eu lieu le jeudi 19 août à Liège. C'est un beau cadeau. Je vais également jouer la grand-mère d'Ariane, dans une création contemporaine. À côté de cela, je chante dans des choeurs pour gagner un peu d'argent. Comment en êtes-vousarrivée là ? Musicienne depuis toute petite, j'ai obtenu une maîtrise de musico-ethnologie à Paris, tout en faisant partie de la formation des jeunes choeurs de Paris. J'ai fini par me sentir à l'étroit dans cet ensemble, et j'ai entamé, en 2006, une formation de soliste en Belgique. Je sors tout juste de « l'opéra studio » de la prestigieuse Chapelle Musicale Reine Élisabeth, à Bruxelles. C'est une école, un système semi-professionnel qui permet d'intégrer les chanteurs lyriques dans les productions. Les rencontres y sont très importantes. Par exemple, mon professeur principal était José van Dam, un chanteur baryton belge connu internationalement. Rien à voir avec le karatéka, bien entendu... On vous classe parmi les mezzo-sopranos, est-ce un avantage ? J'ai une voix moyenne : ni aiguë, ni grave. C'est assez recherché en France mais, finalement, c'est comme dans le sport, on a besoin de toutes les catégories. J'ai un instrument plutôt rare, une différence physique dans la voix qui fait que je ne suis pas toujours facile à caser. Dans tous les cas, le mieux dans l'opéra, c'est d'être un homme. Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance musicale trégoroise ? J'ai commencé le piano à l'école de musique de Perros-Guirec, puis j'ai pris des cours particuliers avec Françoise de Laroque pendant quinze ans. C'est une femme formidable. Elle nous emmenait passer des auditions à Paris, c'était l'aventure. Ensuite, j'ai commencé le violoncelle à l'école de Lannion, pendant quatre ans. Parallèlement, je chantais dans les choeurs de la cathédrale de Tréguier. Je ne suis pas particulièrement catholique mais c'était l'occasion de chanter, tout en étant dans une ambiance « scout ». Chanter à la messe tous les dimanches, ça vous change un homme ou une femme... Vous revenez parfoisdans la région ? J'ai vécu pendant vingt ans à Perros-Guirec. J'y reviens dès que je le peux. C'est le seul endroit où je me repose. Finalement, je trouve que la Belgique et la Bretagne se ressemblent. Les gens sont décontractés, et le climat aussi est identique... J'espère venir faire partager ma passion dans la région. Mon rêve est de chanter à l'opéra de Rennes et de pouvoir dire : « Venez me voir, je suis près de chez vous. » C'est presque plus important pour moi que de jouer dans les grandes salles parisiennes... même si c'est bien aussi ! (fr)
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  • Anne-Fleur Inizan
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  • female (en)
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  • Anne-Fleur
P131 is identified by
  • Inizan, Anne-Fleur
P3 has note
  • Anne-Fleur Inizan, chanteuse lyrique. Vous êtes au début de votre carrière artistique.C'est votre métier ? Oui, je suis chanteuse d'opéra. À 31 ans, ça peut paraître tard pour entrer sur le marché du travail. Mais c'est normal dans ce domaine. On ne peut commencer à travailler son instrument (NDLR : sa voix) qu'à l'âge de 20 ans, le temps que le corps et la personnalité vocale se développent et soient bien installés. Maintenant, je suis lancée. J'ai passé une audition, il y a huit mois pour jouer Carmen. La première représentation a eu lieu le jeudi 19 août à Liège. C'est un beau cadeau. Je vais également jouer la grand-mère d'Ariane, dans une création contemporaine. À côté de cela, je chante dans des choeurs pour gagner un peu d'argent. Comment en êtes-vousarrivée là ? Musicienne depuis toute petite, j'ai obtenu une maîtrise de musico-ethnologie à Paris, tout en faisant partie de la formation des jeunes choeurs de Paris. J'ai fini par me sentir à l'étroit dans cet ensemble, et j'ai entamé, en 2006, une formation de soliste en Belgique. Je sors tout juste de « l'opéra studio » de la prestigieuse Chapelle Musicale Reine Élisabeth, à Bruxelles. C'est une école, un système semi-professionnel qui permet d'intégrer les chanteurs lyriques dans les productions. Les rencontres y sont très importantes. Par exemple, mon professeur principal était José van Dam, un chanteur baryton belge connu internationalement. Rien à voir avec le karatéka, bien entendu... On vous classe parmi les mezzo-sopranos, est-ce un avantage ? J'ai une voix moyenne : ni aiguë, ni grave. C'est assez recherché en France mais, finalement, c'est comme dans le sport, on a besoin de toutes les catégories. J'ai un instrument plutôt rare, une différence physique dans la voix qui fait que je ne suis pas toujours facile à caser. Dans tous les cas, le mieux dans l'opéra, c'est d'être un homme. Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance musicale trégoroise ? J'ai commencé le piano à l'école de musique de Perros-Guirec, puis j'ai pris des cours particuliers avec Françoise de Laroque pendant quinze ans. C'est une femme formidable. Elle nous emmenait passer des auditions à Paris, c'était l'aventure. Ensuite, j'ai commencé le violoncelle à l'école de Lannion, pendant quatre ans. Parallèlement, je chantais dans les choeurs de la cathédrale de Tréguier. Je ne suis pas particulièrement catholique mais c'était l'occasion de chanter, tout en étant dans une ambiance « scout ». Chanter à la messe tous les dimanches, ça vous change un homme ou une femme... Vous revenez parfoisdans la région ? J'ai vécu pendant vingt ans à Perros-Guirec. J'y reviens dès que je le peux. C'est le seul endroit où je me repose. Finalement, je trouve que la Belgique et la Bretagne se ressemblent. Les gens sont décontractés, et le climat aussi est identique... J'espère venir faire partager ma passion dans la région. Mon rêve est de chanter à l'opéra de Rennes et de pouvoir dire : « Venez me voir, je suis près de chez vous. » C'est presque plus important pour moi que de jouer dans les grandes salles parisiennes... même si c'est bien aussi ! (fr)
foaf:surname
  • Inizan
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