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| - Pierre Boulez a souvent évoqué la « visibilité plus ou moins grande des contraintes » chez Debussy. Ainsi, les Jeux de 1913 sont issus d’un argument chorégraphique signé Nijinski («une balle de tennis s’est égarée ; un jeune homme, puis deux jeunes filles, s’empressent à la rechercher») : prétexte dansé dont le compositeur a tiré ce que Boulez décrit comme une pure musique « de la transition […], une forme sans contours contraignants, où tout se transforme ».
Dans ses Études dédiées à la mémoire de Chopin, en revanche, Debussy se donne volontiers comme point de départ une restriction technique, qu’il s’agisse de la prédominance d’un intervalle ou d’un problème spécifique de doigté.
Si l’invention, chez Boulez lui-même, doit assurément beaucoup aux contraintes assumées, son écriture pianistique se situe aussi dans la lignée de Bartók : « un piano percussion […] extraordinairement prêt au délire ». (fr)
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| - Pierre Boulez a souvent évoqué la « visibilité plus ou moins grande des contraintes » chez Debussy. Ainsi, les Jeux de 1913 sont issus d’un argument chorégraphique signé Nijinski («une balle de tennis s’est égarée ; un jeune homme, puis deux jeunes filles, s’empressent à la rechercher») : prétexte dansé dont le compositeur a tiré ce que Boulez décrit comme une pure musique « de la transition […], une forme sans contours contraignants, où tout se transforme ».
Dans ses Études dédiées à la mémoire de Chopin, en revanche, Debussy se donne volontiers comme point de départ une restriction technique, qu’il s’agisse de la prédominance d’un intervalle ou d’un problème spécifique de doigté.
Si l’invention, chez Boulez lui-même, doit assurément beaucoup aux contraintes assumées, son écriture pianistique se situe aussi dans la lignée de Bartók : « un piano percussion […] extraordinairement prêt au délire ». (fr)
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