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  • Jephtha - Les Arts Florissants - William Christie
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  • En 2009, le Gabrieli Consort nous avait offert Theodora (1749) tandis que Les Arts Florissants nous proposaient Susanna (1748) : ces dernier, en s’attaquant aujourd’hui au chef-d’œuvre ultime de Haendel, Jephtha (1751), bouclent la trilogie finale du Saxon. Si Susanna baignait dans une douce atmosphère bucolique et Theodora dans la lumière céleste de la grâce, Jephtha renoue avec les pages guerrières de l’Ancien Testament. Dans cette œuvre, Haendel retourne aux origines même de l’oratorio (opéra sacré en concert), en reprenant le thème de l’un des premiers exemples du genre, le Jephte de Carissimi (1648). Thème cruel et intemporel, qui irrigue toutes les traditions, de la mythologie antique (Iphigénie) au culte juif (Isaac) : à la veille de combattre les Ammonites, le juge d’Israël Jephté promet à Dieu, s’Il lui donne la victoire, de lui sacrifier le premier être vivant croisé à son retour. Hélas, lorsqu’il revient, c’est sa fille Iphise qui, tout heureuse, sort la première à sa rencontre… S’ouvrant sur des visions d’horreur – rudes appels aux armes de Jephté et de son frère Zébul, cauchemar sanglant de Storgè, mère d’Iphise – l’oratorio chemine vers l’apaisement, qui passe par l’altière proclamation du chœur, à la fin de l’Acte II : « Whatever is, is right/Tout ce qui est, est bien ». Sous l’influence de l’angélique Iphise, aux adieux pleins de noblesse, le fruste Jephté progresse vers l’acceptation de ses failles, jusqu’à l’ineffable « Waft her, angels », écrit sur mesure pour le ténor préféré de Haendel, John Beard et dans lequel l’élévation mystique rencontre l’inspiration pré-romantique. Certes, il est peut-être abusif de voir en Jephtha, œuvre d’un sexagénaire sur le point de perdre la vue, une sorte de prophétique testament : mais la beauté sublime de sa musique, consolante tout autant que bouleversante, ne peut que nous y inciter…. (fr)
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  • Jephtha - Les Arts Florissants - William Christie
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  • En 2009, le Gabrieli Consort nous avait offert Theodora (1749) tandis que Les Arts Florissants nous proposaient Susanna (1748) : ces dernier, en s’attaquant aujourd’hui au chef-d’œuvre ultime de Haendel, Jephtha (1751), bouclent la trilogie finale du Saxon. Si Susanna baignait dans une douce atmosphère bucolique et Theodora dans la lumière céleste de la grâce, Jephtha renoue avec les pages guerrières de l’Ancien Testament. Dans cette œuvre, Haendel retourne aux origines même de l’oratorio (opéra sacré en concert), en reprenant le thème de l’un des premiers exemples du genre, le Jephte de Carissimi (1648). Thème cruel et intemporel, qui irrigue toutes les traditions, de la mythologie antique (Iphigénie) au culte juif (Isaac) : à la veille de combattre les Ammonites, le juge d’Israël Jephté promet à Dieu, s’Il lui donne la victoire, de lui sacrifier le premier être vivant croisé à son retour. Hélas, lorsqu’il revient, c’est sa fille Iphise qui, tout heureuse, sort la première à sa rencontre… S’ouvrant sur des visions d’horreur – rudes appels aux armes de Jephté et de son frère Zébul, cauchemar sanglant de Storgè, mère d’Iphise – l’oratorio chemine vers l’apaisement, qui passe par l’altière proclamation du chœur, à la fin de l’Acte II : « Whatever is, is right/Tout ce qui est, est bien ». Sous l’influence de l’angélique Iphise, aux adieux pleins de noblesse, le fruste Jephté progresse vers l’acceptation de ses failles, jusqu’à l’ineffable « Waft her, angels », écrit sur mesure pour le ténor préféré de Haendel, John Beard et dans lequel l’élévation mystique rencontre l’inspiration pré-romantique. Certes, il est peut-être abusif de voir en Jephtha, œuvre d’un sexagénaire sur le point de perdre la vue, une sorte de prophétique testament : mais la beauté sublime de sa musique, consolante tout autant que bouleversante, ne peut que nous y inciter…. (fr)
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