Attributes | Values |
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type
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label
| - Voyage d'Hiver - Schubert
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comment
| - En 1827, Beethoven vient de mourir et Schubert, déjà affaibli par la maladie, se doute peut-être qu’il le suivra l’année suivante. C’est dans ces circonstances qu’il compose Winterreise, « voyage d’hiver », sur un recueil de poèmes de Wilhelm Müller.
Pendant hivernal de La Belle Meunière, également sur des poèmes de Müller, Winterreise est sans doute l’œuvre la plus dramatique de Schubert et, à bien des égards, la plus emblématique de son univers. On y suit le Wanderer, ce personnage d’errant qui incarne le romantisme, dans un périple déchirant à travers des paysages désolés. Il finira par rencontrer la mort elle-même, en la personne d’un vieux mendiant jouant de la vielle. Lorsqu’ils l’entendent pour la première fois, le cycle est un véritable choc pour les amis du compositeur : l’œuvre nous plonge dans des abîmes de souffrances et de désarroi, elle exige des interprètes comme de leur public des cris et des larmes face au destin. À bien des égards, la manière dont Schubert traite certains passages (comme le « Muß selbst den Weg mir weisen », « Je dois trouver mon propre chemin », dans le premier Lied, signifiant la volonté du Wanderer de trouver seul une solution à son mal-être) doit nous ouvrir les yeux : c’est un appel à l’aide, une célébration de l’amitié car, nous dit Schubert, nul ne peut survivre en solitaire… (fr)
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| - Voyage d'Hiver - Schubert
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U67 has subtitle
| - Christian Elsner - Gerold Huber
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P3 has note
| - En 1827, Beethoven vient de mourir et Schubert, déjà affaibli par la maladie, se doute peut-être qu’il le suivra l’année suivante. C’est dans ces circonstances qu’il compose Winterreise, « voyage d’hiver », sur un recueil de poèmes de Wilhelm Müller.
Pendant hivernal de La Belle Meunière, également sur des poèmes de Müller, Winterreise est sans doute l’œuvre la plus dramatique de Schubert et, à bien des égards, la plus emblématique de son univers. On y suit le Wanderer, ce personnage d’errant qui incarne le romantisme, dans un périple déchirant à travers des paysages désolés. Il finira par rencontrer la mort elle-même, en la personne d’un vieux mendiant jouant de la vielle. Lorsqu’ils l’entendent pour la première fois, le cycle est un véritable choc pour les amis du compositeur : l’œuvre nous plonge dans des abîmes de souffrances et de désarroi, elle exige des interprètes comme de leur public des cris et des larmes face au destin. À bien des égards, la manière dont Schubert traite certains passages (comme le « Muß selbst den Weg mir weisen », « Je dois trouver mon propre chemin », dans le premier Lied, signifiant la volonté du Wanderer de trouver seul une solution à son mal-être) doit nous ouvrir les yeux : c’est un appel à l’aide, une célébration de l’amitié car, nous dit Schubert, nul ne peut survivre en solitaire… (fr)
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