Attributes | Values |
---|
type
| |
label
| - Bach en sept paroles - V - Des profondeurs
|
comment
| - Le psaume 130, le De Profundis, est le sixième psaume pénitentiel, l’un de ceux qui ont le plus nourri les artistes, poètes et musiciens mêlés. Bach le premier.
Non sans humour, les « profondeurs » sont également interprétées par Raphaël Pichon et ses musiciens comme les racines musicales de Bach, puisque c’est sans doute avec Johann Christoph Bach, son oncle paternel, que le jeune Johann Sebastian a connu ses premières émotions liées à la musique d’orgue. Notons par ailleurs que, jusqu’à l’arrivée de son neveu, Johann Christoph Bach fut considéré comme le membre le plus important de la famille Bach — ce qui fera écrire à la mère de Johann Sebastian, dans une lettre à un protecteur, que le fleuve Bach était en train de s’assécher (« Bach » signifie ruisseau) ! C’est d’ailleurs le De Profundis qu’il met en musique pour sa première cantate — du moins la plus ancienne qui nous soit parvenue : la BWV 131, créée en 1707 à Mühlhausen, où Bach tient son premier poste d’organiste. Quelques semaines plus tard, c’est la BWV 106 « Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit » (Le temps de Dieu est le temps le meilleur) qui voit le jour. Dite Actus Tragicus, elle est sans doute l’une des plus belles cantates, avec son divin duo de flûtes à bec. La Cantate BWV 4 « Christ lag in Todesbanden » (Christ gisait dans les liens de la mort) est quant à elle la quatrième plus ancienne. Destinée au dimanche de Pâques, le 8 avril 1708, elle reprend le thème du cri vers le ciel, tout en plongeant profondément ses racines dans la musique médiévale. Pour une meilleure mise en perspective de leur programme, Raphaël Pichon et ses musiciens nous offrent quelques extraits des toutes dernières pages du Cantor de Leipzig : L’Art de la fugue. (fr)
|
P69 has association with
| |
prov:wasDerivedFrom
| |
P2 has type
| |
U8 foresees time-span
| |
prov:wasAttributedTo
| |
prov:wasGeneratedBy
| |
U77 foresees performing plan
| |
P102 has title
| - Bach en sept paroles - V - Des profondeurs
|
U7 foresees place at
| |
U67 has subtitle
| - Pygmalion - Raphaël Pichon
|
dc:identifier
| |
P3 has note
| - Le psaume 130, le De Profundis, est le sixième psaume pénitentiel, l’un de ceux qui ont le plus nourri les artistes, poètes et musiciens mêlés. Bach le premier.
Non sans humour, les « profondeurs » sont également interprétées par Raphaël Pichon et ses musiciens comme les racines musicales de Bach, puisque c’est sans doute avec Johann Christoph Bach, son oncle paternel, que le jeune Johann Sebastian a connu ses premières émotions liées à la musique d’orgue. Notons par ailleurs que, jusqu’à l’arrivée de son neveu, Johann Christoph Bach fut considéré comme le membre le plus important de la famille Bach — ce qui fera écrire à la mère de Johann Sebastian, dans une lettre à un protecteur, que le fleuve Bach était en train de s’assécher (« Bach » signifie ruisseau) ! C’est d’ailleurs le De Profundis qu’il met en musique pour sa première cantate — du moins la plus ancienne qui nous soit parvenue : la BWV 131, créée en 1707 à Mühlhausen, où Bach tient son premier poste d’organiste. Quelques semaines plus tard, c’est la BWV 106 « Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit » (Le temps de Dieu est le temps le meilleur) qui voit le jour. Dite Actus Tragicus, elle est sans doute l’une des plus belles cantates, avec son divin duo de flûtes à bec. La Cantate BWV 4 « Christ lag in Todesbanden » (Christ gisait dans les liens de la mort) est quant à elle la quatrième plus ancienne. Destinée au dimanche de Pâques, le 8 avril 1708, elle reprend le thème du cri vers le ciel, tout en plongeant profondément ses racines dans la musique médiévale. Pour une meilleure mise en perspective de leur programme, Raphaël Pichon et ses musiciens nous offrent quelques extraits des toutes dernières pages du Cantor de Leipzig : L’Art de la fugue. (fr)
|
foaf:isPrimaryTopicOf
| |