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| - Jacques (Jacob) Offenbach est un compositeur et violoncelliste allemand, naturalisé français, né à Cologne le 20 juin 1819 et mort à Paris le 5 octobre 1880.
Jacques Offenbach naît en Allemagne en 1819. Son père, Isaac Judas Eberst, est cantor de la synagogue de Cologne. Originaire d'Offenbach am Main près de Francfort, celui-ci adopte le patronyme d'Offenbach vers 1810, en vertu du décret napoléonien du 28 juillet 1808.
Le jeune Jacob révèle très jeune ses dons pour le violoncelle, ce qui conduit son père à lui faire poursuivre ses études musicales à Paris. Offenbach étudie le violoncelle au Conservatoire de Paris, où il est admis à titre dérogatoire à l'âge de quatorze ans, et débute parallèlement une carrière de soliste virtuose. Indiscipliné, il quitte l'établissement au bout d'un an pour rejoindre l'orchestre de l'Opéra-Comique, puis devient directeur musical de la Comédie-Française en 1847, grâce au succès d'une série de chansonnettes. En 1855, il crée son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens sur les Champs-Élyseés afin qu'y soient exécutées ses propres uvres. Il travaille entre autre avec les librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
Émule de Rossini et de Mozart, il est le créateur de l'opéra-bouffe français, que l'on confondit par la suite avec l'opérette, genre dans lequel il excelle également mais dont on doit la paternité à son rival - et néanmoins ami - le compositeur-interprète Hervé. Parmi la centaine d'oeuvres qu'il compose en 40 ans d'activité, plusieurs sont devenues des classiques du répertoire lyrique, dOrphée aux Enfers en 1858, son premier grand succès grâce notamment à son « galop » final[1], aux Contes d'Hoffmann, en passant par La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Belle Hélène, La Vie parisienne ou Les Brigands (et le fameux « bruit de bottes » des carabiniers arrivant après la bataille). Il meurt dans la nuit du 4 au 5 octobre 1880 à 61 ans des suites de la goutte, quatre mois avant la création des Contes d'Hoffmann, alors en répétitions[2]. Il est enterré au cimetière de Montmartre (division 9) et sa tombe a été réalisée par Charles Garnier. Nombre de partitions ne nous sont pas parvenues. Le 15 juillet 2004, alors qu'on la croyait détruite, la partition d'orchestre de l'opéra fantastique Les Contes d'Hoffmann a été retrouvée dans les archives de l'Opéra national de Paris. Cette partition, créée le 10 février 1881, avait disparu dans l'incendie de la salle Favart, le 25 mai 1887 ; la partition de la version allemande fut également réduite en cendres lors de l'incendie du Ringtheater de Vienne, en décembre 1881, conférant à l'oeuvre une réputation « maudite ».
1839
Pascal et Chambord, comédie d'Anicet-Bourgeois et Édouard Brisebarre (musique de scène et couplets)
1847
Grand Concerto pour violoncelle et orchestre (« Concerto militaire »)
1855
Les Deux Aveugles, opérette (« bouffonerie musicale »)
Une nuit blanche, opéra-comique
Le Violoneux, opérette (« légende bretonne »)
Ba-ta-clan, opérette (« chinoiserie musicale ») (livret de Ludovic Halévy)
1856
Tromb-al-ca-zar, opérette (« bouffonerie musicale »)
La Rose de Saint-Flour, opérette
Le Financier et le Savetier, opérette-bouffe
1857
Croquefer ou le Dernier des paladins, opérette-bouffe
Dragonette, opérette-bouffe
Vent du Soir ou L'horrible Festin, opérette-bouffe
Une demoiselle en loterie, opérette-bouffe
Le Mariage aux lanternes, opérette
Les Deux Pêcheurs ou le Lever du soleil, opérette (« bouffonerie musicale »)
1858
La Chatte métamorphosée en femme, opéra-comique en un acte (livret de Eugène Scribe et Mélesville)
Mesdames de la Halle, opérette-bouffe
Orphée aux Enfers, opéra-bouffe (livret de Ludovic Halévy et Hector Crémieux)
1859
Les Vivandières de la Grande Armée, opérette
Geneviève de Brabant, opéra-bouffon
1860
Daphnis et Chloé, opérette
Le Papillon, ballet-pantomime
Barkouf, opéra-bouffe
1861
La Chanson de Fortunio, opéra-comique (livret d'Halévy et Crémieux)
Le Po (fr)
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| - Jacques (Jacob) Offenbach est un compositeur et violoncelliste allemand, naturalisé français, né à Cologne le 20 juin 1819 et mort à Paris le 5 octobre 1880.
Jacques Offenbach naît en Allemagne en 1819. Son père, Isaac Judas Eberst, est cantor de la synagogue de Cologne. Originaire d'Offenbach am Main près de Francfort, celui-ci adopte le patronyme d'Offenbach vers 1810, en vertu du décret napoléonien du 28 juillet 1808.
Le jeune Jacob révèle très jeune ses dons pour le violoncelle, ce qui conduit son père à lui faire poursuivre ses études musicales à Paris. Offenbach étudie le violoncelle au Conservatoire de Paris, où il est admis à titre dérogatoire à l'âge de quatorze ans, et débute parallèlement une carrière de soliste virtuose. Indiscipliné, il quitte l'établissement au bout d'un an pour rejoindre l'orchestre de l'Opéra-Comique, puis devient directeur musical de la Comédie-Française en 1847, grâce au succès d'une série de chansonnettes. En 1855, il crée son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens sur les Champs-Élyseés afin qu'y soient exécutées ses propres uvres. Il travaille entre autre avec les librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
Émule de Rossini et de Mozart, il est le créateur de l'opéra-bouffe français, que l'on confondit par la suite avec l'opérette, genre dans lequel il excelle également mais dont on doit la paternité à son rival - et néanmoins ami - le compositeur-interprète Hervé. Parmi la centaine d'oeuvres qu'il compose en 40 ans d'activité, plusieurs sont devenues des classiques du répertoire lyrique, dOrphée aux Enfers en 1858, son premier grand succès grâce notamment à son « galop » final[1], aux Contes d'Hoffmann, en passant par La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Belle Hélène, La Vie parisienne ou Les Brigands (et le fameux « bruit de bottes » des carabiniers arrivant après la bataille). Il meurt dans la nuit du 4 au 5 octobre 1880 à 61 ans des suites de la goutte, quatre mois avant la création des Contes d'Hoffmann, alors en répétitions[2]. Il est enterré au cimetière de Montmartre (division 9) et sa tombe a été réalisée par Charles Garnier. Nombre de partitions ne nous sont pas parvenues. Le 15 juillet 2004, alors qu'on la croyait détruite, la partition d'orchestre de l'opéra fantastique Les Contes d'Hoffmann a été retrouvée dans les archives de l'Opéra national de Paris. Cette partition, créée le 10 février 1881, avait disparu dans l'incendie de la salle Favart, le 25 mai 1887 ; la partition de la version allemande fut également réduite en cendres lors de l'incendie du Ringtheater de Vienne, en décembre 1881, conférant à l'oeuvre une réputation « maudite ».
1839
Pascal et Chambord, comédie d'Anicet-Bourgeois et Édouard Brisebarre (musique de scène et couplets)
1847
Grand Concerto pour violoncelle et orchestre (« Concerto militaire »)
1855
Les Deux Aveugles, opérette (« bouffonerie musicale »)
Une nuit blanche, opéra-comique
Le Violoneux, opérette (« légende bretonne »)
Ba-ta-clan, opérette (« chinoiserie musicale ») (livret de Ludovic Halévy)
1856
Tromb-al-ca-zar, opérette (« bouffonerie musicale »)
La Rose de Saint-Flour, opérette
Le Financier et le Savetier, opérette-bouffe
1857
Croquefer ou le Dernier des paladins, opérette-bouffe
Dragonette, opérette-bouffe
Vent du Soir ou L'horrible Festin, opérette-bouffe
Une demoiselle en loterie, opérette-bouffe
Le Mariage aux lanternes, opérette
Les Deux Pêcheurs ou le Lever du soleil, opérette (« bouffonerie musicale »)
1858
La Chatte métamorphosée en femme, opéra-comique en un acte (livret de Eugène Scribe et Mélesville)
Mesdames de la Halle, opérette-bouffe
Orphée aux Enfers, opéra-bouffe (livret de Ludovic Halévy et Hector Crémieux)
1859
Les Vivandières de la Grande Armée, opérette
Geneviève de Brabant, opéra-bouffon
1860
Daphnis et Chloé, opérette
Le Papillon, ballet-pantomime
Barkouf, opéra-bouffe
1861
La Chanson de Fortunio, opéra-comique (livret d'Halévy et Crémieux)
Le Po (fr)
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