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| - Hommage des solistes de l’Ensemble intercontemporain à Elliott Carter, une des personnalités les plus marquantes de la scène musicale américaine, disparu en 2012.
Longtemps doyen des compositeurs vivants, le grand Elliot Carter nous a quitté le 5 novembre 2012, dans cette ville de New York où il a vécu toute sa vie, et qui demeure indissociable de son œuvre. On dit souvent de lui qu’il est le plus européen des compositeurs américains. Il en est certainement l’un des plus radicaux, celui qui a su, mieux que personne, réaliser la synthèse entre la modernité américaine héritée de Charles Ives et les diverses avant-gardes européennes. Cet érudit polyglotte parlait parfaitement français et compte en France parmi ses plus fervents défenseurs et admirateurs ; les liens étroits qu’il a noués avec l’Ensemble intercontemporain le confirment. Ce concert prend la forme d’une petite rétrospective d’une œuvre résolument intègre et soucieuse de ne jamais se répéter : une œuvre nerveuse, légère, pointilliste même, et d’une concision, d’une sobriété et d’un humour délicieux : il n’y a là rien de superflu, pour laisser place à une expressivité tout intérieure.
Avant-concert à 14h15 dans l’Amphithéâtre (Philharmonie 2)
Présentation des œuvres au programme du concert.
Entrée libre sur réservation (fr)
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Longtemps doyen des compositeurs vivants, le grand Elliot Carter nous a quitté le 5 novembre 2012, dans cette ville de New York où il a vécu toute sa vie, et qui demeure indissociable de son œuvre. On dit souvent de lui qu’il est le plus européen des compositeurs américains. Il en est certainement l’un des plus radicaux, celui qui a su, mieux que personne, réaliser la synthèse entre la modernité américaine héritée de Charles Ives et les diverses avant-gardes européennes. Cet érudit polyglotte parlait parfaitement français et compte en France parmi ses plus fervents défenseurs et admirateurs ; les liens étroits qu’il a noués avec l’Ensemble intercontemporain le confirment. Ce concert prend la forme d’une petite rétrospective d’une œuvre résolument intègre et soucieuse de ne jamais se répéter : une œuvre nerveuse, légère, pointilliste même, et d’une concision, d’une sobriété et d’un humour délicieux : il n’y a là rien de superflu, pour laisser place à une expressivité tout intérieure.
Avant-concert à 14h15 dans l’Amphithéâtre (Philharmonie 2)
Présentation des œuvres au programme du concert.
Entrée libre sur réservation (fr)
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